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  Le monde selon l'alcool
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- Janvier 2007 : Pierre Delanoë, Jean-Edern Hallier, les risques de l'alcool au volant...
- Décembre 2006 : Michel Onfray, le Vin dans ses Oeuvres, Resveratrol, JM Le Pen, Security Feel Better...
- Novembre 2006 : Bernard Pivot, Dégustation du champagne, Michel Daerden, santé +, santé -, spiritueux...
- Octobre 2006 : Karine et le Gastronom, Airbus (suite) , Gérard Oberlé, les pays producteurs, guides des vins...
- Septembre 2006 : Airbus de Toronto, pénurie de vodka, histoire de l'anis, mezcal au scorpion, enquête par autopsie...
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Changement de climat

La menace : une OPEP de l'eau


Ce que je vais vous dire est sérieux. Le changement de climat est le plus grand défi que le monde ait jamais eu à relever. A coup sûr plus important que l’identité du prochain président de la France.


Il ne se passe pas un jour sans qu’on entende parler de l’élévation du niveau des océans, de sécheresses, d’inondations, de typhons, de tremblements de terre – des désastres à l’échelle planétaire. Mais personne ne s’inquiète de l’impact sur nos boissons. Les vins français vont-ils changer de nature avec un ou deux degrés de plus ? Et que va faire l’Angleterre privée de ses cultures de houblon ? Les Russes vont-ils délaisser la vodka au profit de la bière ? Les Ecossais pourront-ils se targuer d’utiliser la meilleure eau du monde pour l’élaboration de leur whiskys ?


Alors, que va-t-il advenir de nos boissons ? Il va falloir faire face. Les Français seront peut-être amenés à accepter que leurs vins quittent la tête de peloton, et à transformer des milliers d’hectares de vignobles en vergers, et, pris en ciseaux avec les déblatérations gouvernementales, se mettre au cidre ou aux sodas industriels. Les Américains devront peut-être tirer leur alcool du maïs. Et avec le manque d’eau, Budweiser et Millers ne pourront étancher la soif de tous les Américains.

A boire !

Il faut faire face. Pour moi, un nouvel Ordre est indispensable, dominé par l’eau. Les pays qui auront des réserves pourront en fixer le prix, tout comme l’OPEP. Les pays consommateurs de bière seront appelés à importer la matière première ou le produit transformé. Les brasseries locales seront rachetées par les géants internationaux, qui seront tentés d’exporter la bière vers les marchés les plus juteux, laissant certains pays traditionnellement consommateurs sur le carreau.


In fine, nous manquerons de vin, de bière et de spiritueux et les gouvernements devront organiser le rationnement et encourager l’alcool au volant.


J’encourage donc les lecteurs de PafMag de bien réfléchir sur cette question et de nous faire part de leurs conclusions. Ici, en Nouvelle-Zélande, je recherche déjà les méthodes de production de vin de banane, de bière de racines de taro, de brandy de paw paw, de whisky de lait de coco. Il y a tout à parier qu’après la Coupe Mondiale de rugby de 2011, notre jardin d’Eden se transformera en serre tropicale.

Vous voyez que je ne plaisante pas.

Colin CLARKE (traduction : Sally O'GOULLOW)

Rappelons que dans les années 70, la communauté scientifique mondiale affirmait que la terre se refroidissait dramatiquement -- on prédisait une fin du monde à l'horizon 2000

« Par le bois du Djinn où s’entasse de l’effroi / Parle ! Bois du gin ou cent tasses de lait froid"»

(Alphonse Allais )

Dépêchons-nous de boire un petit coup !

Janvier, an 07. A Bouzeron, en Bourgogne, nous prenons un verre avec nos voisins, comme souvent. Lui est à la retraite et fait faire sa vigne par un vigneron de Nantoux, à quelques kilomètres de là. Mais ce vigneron vient de faire faillite. Que va devenir l’alligoté de mon voisin ?
Son copain (dont l’accent bourguignon est un patrimoine local à lui seul) passe tous les jours, en fin d’après-midi. Mais lui non plus n’est pas gai, ses affaires vont mal. Pourtant il fait toutes sortes de vins, dont un bon Rully 1er cru.
Le fils de mon voisin travaille à Saint-Aubin, dans les vignes, pour un petit patron. Mais le patron vient de mourir. Le fils de mon voisin continue à s’occuper de son pinot noir, c’est comme pour les bêtes, on ne peut pas s’arrêter, mais qui va racheter les vignes ?
La Bourgogne, pourtant, va mieux, elle a augmenté ses ventes à l’export de 16%. Les vins sont de mieux en mieux faits, les vignerons font appel à des experts œnologues et aussi à des commerciaux.
Mais tous ces petits domaines, qui n’y arrivent pas, parce qu’ils ne sont pas équipés comme il faudrait, risquent d’être rachetés par des grands groupes, ou bien abandonnés. On n’est pas nostalgiques, mais on aimerait bien continuer à boire des petits coups avec le vigneron du coin, et à faire d’innombrables comparaisons entre les vins des uns et les vins des autres. Le côté accueillant, sans préjugés (parce qu’un client se traite bien), la mosaïque des terres, des petits villages, des exploitations particulières, il faut se dépêcher d’en profiter, en Bourgogne.

Elisabeth Motsch
Dernier livre paru : Ciels changeants, menaces d’orages / Vignerons en Bourgogne, Actes Sud sept 2005

L'oléoduc serpente entre vodka et thé

s

Il est des écrivains qui pensent et écrivent.
Il est des poètes qui écrivent et pensent.
Il est des vagabonds qui agissent et écrivent.
Comme il est dommage que les programmes scolaires ne soient pas équipés de systèmes de mise à jour automatique. Cela leur permettrait d’intégrer au fur et à mesure des oeuvres qui sont à la fois littéraires et contemporaines. Jean-Edern Hallier, évoqué ci-dessous, était destiné à rejoindre l’Académie Française. Quand sera-t-il « étudié » ? A 23 ans, Florian Zeller (évoqué dans notre numéro http://www.pafmag.com/octobre_06.html) est évidemment bien trop jeune ! Et le trentenaire Sylvain Tesson, qui à chacun de ses retours nous relate ses péripéties haletantes avec un style littéraire dont peu de Goncourt peuvent s’enorgueillir.
Donc pour le Ministère, le talent attend la valeur des années…

Après son périple haletant à travers la Sibérie (seul avec une tente, sans la logistique – digne de la Défense nationale – que TF1 a récemment mise à l disposition d’un « aventurier »), Sylvain Tesson a voulu en savoir plus sur les vaisseaux contemporains des activités humaine : les oléoducs. En l’occurrence, ceux qui acheminent le gaz et le pétrole de l’Azerbaïdjan.

Des tracés historiques

D’emblée, il s’aperçoit que les tracés des oléoducs suivent en réalité des itinéraires historiques, et ce pour des raisons faciles à comprendre : l’homme a toujours recherché les passages géographiques les plus accessibles (ce n’est pas tout à fait vrai pour le Caucase), et les détours qu’il s’est imposés obéissent à des inimitiés traditionnelles, ce dont tiennent encore aujourd’hui compte les constructeurs.
C’est donc tout naturellement qu’il a débarqué sur la Mer d’Aral pour rejoindre la Méditerranée en longeant le BTC (oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan), essentiellement à dos de vélo.
Comme toujours dans ses récits, le parcours est scandé de vodka et de vin. C’est la première fois que nous voyons un témoin digne de ce nom raconter que le Géorgien moyen descend au moins 6 bouteilles de vin par repas, quelquefois le double, témoignage que personne n’arrive à faire passer en France (où le maximum toléré est 2 verres pour les femmes, 3 verres pour les hommes, voir http://www.linternaute.com/sante/dependances/conseils/07/0701-reduire-alcool/1.shtml) . Evidemment, en observant que la Géorgie est un nid de centenaires, cela fait désordre dans la frénésie anti-alcoolique ambiante…
Il observe en passant que les Russes avaient réussi à dissoudre l’islam dans la vodka (« Allah déteste l’alcool, il ferme les yeux quand j’en bois ») et que les pilotes ont à cet égard des approches particulières de la sécurité…
L’auteur sépare nettement son périple en deux étapes : l’étape européenne (la plus orientale !) et l’étape islamo-asiatique. En dehors de cette différence manifeste (vodka contre thé, exhaustivement décrit dans notre Guide Mondial de la Gueule de Bois), Sylvain s’est amusé à concocter cet intéressant tableau comparatif :

ASIE
EUROPE
chameaux
chevaux
station accroupie
station debout
temps dépensé
temps compté
collectivisme
individualisme
sens du fort
sens du beau
jouissance de l’instant
espoir en l’avenir
maîtrise de l’espace par le temps
maîtrise de l’espace par la vitesse
indifférence au bruit
amour du silence

Notre reporter exprime en termes simples sa profession de foi : « Les kilomètres abattus sont le plus grand trésor que peut amasser un homme ». Mais évidemment pas n’importe quels kilomètres.

La désertude

En particulier ceux parcourus dans les déserts. Car la désertude (non, ce n’est pas une maladresse) procure des élans d’inspiration quelquefois sublimes (relire Antinéa). « La nostalgie est une paresse. Elle autorise à ne pas traquer dans l’époque les raisons de se réjouir ». Exposé suivi d’une magnifique digression que j’engage le lecteur à découvrir. Digression s’éloigne bien sûr de la ligne du titre : la symbolique de l’énergie. Mais le parcours de l’oléoduc est sinueux, lui aussi.

Au cœur du voyage, l’écologie, mais aussi la politique : « Les peuples de l’Islam tiennent l’Occident dans un état de dépendance énergétique qui ne s’appuie ni sur le génie propre, la force militaire, l’habileté politique ou le rayonnement culturel, mais sur les hasards de la géologie. L’islamisme lave toutes les vexations ».

Mais dans ce domaine, ce qui revient plus souvent, c’est la mise en disponibilité de la gente féminine dans les terres d’Islam. Et de conclure : la Turquie en Europe, niet !

Jean-Pierre Jumez

Sylvain Tesson – Eloge de l’énergie vagabonde – Editions des Equateurs – 18 euros en France métropolitaine

L’avocat de la vodka

Jean-Edern Hallier, encore. On continue de polémiquer autour de celui qui s’était senti trahi par François Mitterrand puis par Jacques Chirac, qu’il avait aidés à se faire élire sur le dos de leurs prédécesseurs respectifs.

Fax à Chirac : « On ne peut pas acheter la presse, puisqu’elle est vendue ; confiez-moi la responsabilité d’une information parallèle ».

Et après l’élection : « Souvenez-vous de ce train que j’ai lancé au tour de France pour vous soutenir à l’époque où vous étiez le plus isolé ? Maintenant que vous avez gagné, je ne veux pas rester sur le quai ! ».

Mais on persiste à ignorer celui qui offrit à la francitude l’une de ses plus belles plumes.

Fax à un huissier qui venait saisir les meubles de son château :
« Cette propriété est la demeure sacrée de ma mémoire d’écrivain. Elle sera un jour changée en musée… C’est au château de la Boissière qu’à commencé la révolte du timbre, celle des Bonnets rouges. Quand on a voulu y porter atteinte, les percepteurs et les trésoriers ont été pendus… Je ne voudrais pas qu’une telle extrémité puisse vous arriver. Pourtant, ni mes fantômes ni moi-même ne plaisantons. »

Fax à Christine Ockrent, alors patronne de l’Express : « Mon rêve, c’est de faire un bloc-notes. Ça serait tout de suite très supérieur – et j’avoue que cela ne m’est pas très difficile – à Bernard –Henri Lévy au Point. »

Fax à une rédactrice de l’AFP : « Donc, je compte sur vous pour qu’il n’y ait pas de black-out – puisque je suspecterais aussitôt ce black-out de venir de vous. Bien sûr, je sais que je me fais un souci exagéré et que dès demain, j’aurai à vous faire mes excuses pour ne pas vous avoir fait confiance… Croyez envers et contre toutes mes inquiétudes, à l’amitié que je porte à la grande professionnelle que vous êtes. »


Fax peut-être prémonitoire à un ami : « J’ai entrepris une longue enquête autour du personnage de Roland Dumas… Comme Victor Hugo ou Chateaubriand, j’ai besoin de la vie publique comme matrice de ma prose ». C’est justement Roland Dumas que le frère de feu Jean-Edern met en cause dans la chute de bicyclette qui lui fut fatale…

A. LEONCE-LABOIE

Jean--Edern Hallier : Fax d'outre-tombe - Michalon - 23 euros en Fance métropolitaine

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ARE YOU READY FOR?

LACK OF ALCOHOL MAY BE HAZARDOUS TO YOUR HEALTH


New Yor-cœur : ivresse livresque

CharlElie Couture se réclame du « multisme », reprenant ainsi l’esprit du « Jeu des Perles de Verre » (Hermann Hesse) : les arts s’épaulent pour créer l’artiste. Rock, peinture, photo, poésie… autant de facettes pour un même parcours. Autrement dit, son public doit faire l'effort d'appréhender l'éventail de ses inspirations pour sortir enrichi de sa fréquentation (recommandable). Les textes appellent les images qui appellent la musique C'est dire si la tâche est ardue de ce côté de l'Atlantique. En revanche, New York est la ville complice du créateur qui n’y rencontre qu’une seule discrimination : l’argent, c'est-à-dire, dans la perspective étatsunienne, le mérite. Il y trouve une liesse (et peut-être une liasse !) qui ne se compare qu’à l’ivresse ou aux délires chimiques.

Sally O'GOULLOW

CharlElie Couture – New Yor-Cœur – Les Presses Littéraires – 23 euros en France métropolitaine

Avant de se barrer, il écume les bars

Jeremiah Brown va quitter les Etats-Unis pour revoir sa mère en Ecosse. En une nuit précédant son départ, il ressasse son destin d’immigré.
Utiliser les bars comme fil conducteur d’un roman est évidemment un procédé hautement recommandable. Nous avons relaté dans ces pages de réels succès : La Conquête de la Pologne de Paul Jimenes, Cinq matins de trop de Kenneth Cook, Verre Casséd’Alain Mabanckou ..

Mais ici, on n’y croit pas vraiment, et on a du mal à lever le coude pour tourner la page.

Justin PETIT-DERNIER

James Kelman - Faut être prudent au pays de la liberté - Editions Métailié - 23 euros en France métropolitaine

Bière XO

A Cognac, la brasserie des Gabariers produit une bière aromatisée au cognac (XO Beer). La production est passée de 500hl en 2005 à 1.600hl en 2006.

Bière X Catho

Le pape ne renie pas sa Bavière natale

"La plupart des critiques ne payent pas les additions !"

 


Que peut-on dire d'inavouable sur les inspections des critiques chez les grands chefs ? Y'a-t-il des dessous de tables pour obtenir de bonnes critiques par exemple ?

Selon Léo Fournaud, ancien critique gastronomique à ELLE, oui et non. La publicité est un bon moyen de corruption. Le publicitaire du journal ou du média passe dans le resto et promet en échange du paiement d'une publicité un bon papier. La publicité interdit aussi qu'on parle d'une table si l'expérience n'a pas été bonne ou alors il faut en parler en termes élogieux. J'ai par exemple parlé en bien d'un resto qui était la propriété de LVMH (Bernard Arnault), le premier annonceur de pub dans ELLE (mode, parfum, etc.) alors que ce resto n'en valait pas la peine. La direction du journal m'avait donné des instructions pour cela.

Il n'y a pas vraiment de dessous de table dans le métier. Seulement, le critique qui se fait traiter comme un roi aura tendance à dire du bien de la main qui l'a nourrie. C'est cela la corruption et cela arrive souvent.

Lire l'article complet sur l'Internaute


Kumi Kumi, chang'aa : à éviter


Au Kenya, on assiste à une véritable guerre des gangs pour le contrôle de la chang'aa, le tord-boyaux local. Cet alcool illégal est fabriqué en masse à partir de farine de blé, de sangho, de mais, fermentée dans de l'eau sucrée. Les bouilleurs du cru y rajoutent du méthanol, du formol, du liquide batterie... Résultat : les consommateurs deviennet fous ou aveugles. La distribution de la shanga est assurée par la secte mondiki (créée dans le années 80, drapeau rouge vert noir et blanc, dont le but et est le retour aux valeurs kikuyu) qui en a le monopole de fait.. La secte est Interdite par gouvernement et subit de nombreuses descentes de police. Le pouvoir économique de la secte est tel que les autorités ferment les yeux sur le commerce de la shanga. Mais les taliban (les musulmans) cherchent à mettre la main sur ce juteux commerce. D'où une sanglante guerre des gangs.

Q. SECK

Une cuiller à café par habitant (1)

C'est la consommation moyenne de vin en Inde, qui résiste à la frénésie du beaujolais nouveau. Et pourtant, Gandhi doit aujourd'hui se retourner dans sa tombe. Rajeev Samant a ramené de son séjour à Silicon Valley quelques cépages locaux : zinfandel, chenin et auvignon blancs, shiraz, cabernet sauvignon. Il les a plantés près de Mumbai (Bombay). Résultat : 10.000 bouteilles en 1999, un million en 2006, 70% du marché indien en 2020.

Daprès JP GÉNÉ, (LE MONDE 2)

Une cuiller à café par habitant (2)

Les gouvernements français peuvent se féliciter. En dépit de l'action de PAFMAG, la consommation du vin a tellement baissé qu'aujourd'hui les Américains sont en passe de dépasser celle des hexagonaux. Symétriquementn, la France est le seul pays au monde à avoir vu ses exportations de vin baisser de 12,4%, alors que l'Espagne, par exemple, gagnait 40 % (Le Monde).

Attendez un peu avant de reprendre le volant

 


Et toujours : LE GUIDE MONDIAL DE LA GUEULE DE BOIS
Toutes les boissons du monde selon trois catégories :

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Le monde est réparti en "continents" : Aquavitland, Beerland, Vodkaland, Wineland... De multiples liens sont proposés permettant de comprendre la nature du nectar en question et de faire vos choix. 5000 bières testées et notées, des centaines de vodkas, des fiches descriptives... Une liste alphabétique vous permet une approche géostratégique raisonnée. Vos témoignages permettent une mise à jour permanente. Suivez le Guide !

« Un vin si grand que Dieu existe à sa seule vue »

(Pierre Desproges, cité par Oenologie, Vin, Humour)

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