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Normals, mais pas banaux

L’amour à fond, la liberté à mort. « Tous des fous !», clame candidement Alexandre Jardin en décrivant à l’envi les turpitudes de ses ascendants.

En fait, hormis le grand-papa (le Nain Jaune) qui a bu dans tous les abreuvoirs – y compris vichyssois – AJ adore et nous fait adorer ses personnages, à tel point qu’il force souvent le trait. Mais, se défend-il « comme tous les imaginatifs qui ont la prétention d’être sincères, je reste un mensonge qui dit la vérité ». Et si c’était cela, la littérature ?

Virer les prudes et les prudents

On a compris : pour lui (comme pour nous !) les gens normaux ne sont pas ceux que l’on pense. La polyfidélité affichée de ses parents et aïeux est monstrueuse, je vous dis ! Ouais. Pas si monstrueuse lorsqu’on considère l’harmonie qui règne sur le parc de la bagatelle au bord du Léman. Les fruits de l’amour sont élevés dans l’amour, justement. Et, si l’on en juge par la qualité stupéfiante de son écriture, AJ est bien réussi.

 

Zaza, compagne et convive

L’ami Salgues est pacsé avec une guenon héroïnomane ! Mais c’est ignominieux ! Sauf que les funérailles de la défunte guenon sont un événement mondain (et burlesque). Purger la terre de tous les prudents, mais vous vous rendez compte ! Ben nous, ça nous va, comme programme.

Les annales de Couve de Murville sont sans fondement

La présence du glacial Premier ministre dans ce monde libertaire permet à AJ de donner libre cours à son humour, où (là aussi) il excelle. La cérémonie du lavement que Couve décline vaut vraiment le jus.

Alexandre qui rit, Alexandre qui pleure

AJ classifie néanmoins ses effarouchements benoîts : il y a les fous bons (les libertaires) pour lesquels son admiration est patente, et les fous mauvais (les trafiquants d’argent - et le Nain Jaune n'est pas épargné - ou d’image – telle l’incroyable duplicité de cette grande vedette qui organise son propre guet-apens paparazzesque).


Cet époustouflant ouvrage est trop charnu, drolatique, sensuel pour être à la portée d'un simple chroniqueur. Nous avons affaire à un judoka qui tend une main secourable à son interlocuteur pour mieux le mettre au tapis.

Le coup de grâce est d'ailleurs asséné magistralement par un surprenant dénouement, qui crédibilise les chapitres antérieurs.

De grâce, malgré son succès en librairie, lisez-le ! Cette oeuvre jubilatoire vous préservera de tout risque de sinistrose.

Jean-Pierre JUMEZ

Le Roman des Jardin, Grasset. 18 euros en France métropolitaine.

P.S.: en 2020, Alexandre Jardin a avoué avoir TOUT inventé. Rien de ce livre n'est vrai. (ce que criait à l'envi son cousin à l'époque de la sortie de l'ouvrage).


La nostalgie agit

Ici, nous avons affaire à un virtuose qui pose un canevas sur son chevalet et qui crée une belle composition. Tiens ! Aujourd’hui, croquons la nostalgie des bistrots d’antan !


Et hop ! En trois coups de cuillère à pot, notre artiste pond un petit bijou.
Sur une centaine de pages, il étale un obscur clair entre les baudets « au bout d’une corde qui, le kiki serré d’angoisse, taquinent le CAC 40 » et les pocehtrons touchés par la grâce car « on ne voyage bien qu’au café ». « Il n’est d’aventures et de vagabondages vraiment souverains » ajout-t-il, « que par les cafés et par le vin et jamais ne pourra rivaliser avec de tels enchantements aucune des absurdes chevauchées ou cavalcades polaroïd des petits Marius avaleurs de fuseaux horaires ». L’intrigue est posée.

Aquarelle de Gérard Le Gentil


En toile de fond, l’artiste brosse un complot ourdi par « le clan des alcooliques mondains qui a sorti de son chapeau claque la grosse ficelle de l’éthylotest ». Le but est de « faire passer au bon bougre toute envie de se réjouir le cœur en bonne compagnie et peut-être aller puiser dans la profonde sagesse du vin un nouvel esprit de révolte ». En effet, rappelle l’auteur, toutes les révolutions ont été fomentées dans les bistrots. Voyez Robespierre dans les bouges du Palais-Royal ; Danton et Marat au Procope ; Camille Desmoulins au Café de Foy ; Vladimir Illitch Oulianov au Café d’Orléans, Modigliani ou Cendrars au Dôme ; Trotski à la Closerie…


Evidemment, la thèse du complot est un poil captieuse car l’Internet est aujourd’hui une arme autrement redoutable.


Mais peu nous importe ! La miniature est parfaitement réussie et remplit son rôle littéraire.

Une fois encore dans l’édition dédiée aux choses sérieuses (les vins et spiritueux), la maîtrise de la langue française est magnifique. Les tournures sont élégantes, même les plus gouailleuses. La dictée de Pivot pourrait même y piocher quelques colles. Tenez, ajouteriez-vous un « s » dans « les vrai de vrai » ?

A. LEONCE-LABOIE

Friterie-bar Brunetti, Editions l’Arpenteur (Gallimard) 10,50 euros en France métropolitaine.


Le ferment des beaux arts

 

Ce magazine est étonnant, non par des planches reproductrices d'oeuvres, mais par un discours contemporain, vif, non élitiste et... intéressant. A noter un superbe édito du directeur Fabrice Bousteau. Comparant les toilettes (les habits) du public parisien et londonien, il développe une subtile mais pugnace analyse esthétique et morale de ses observations. Il conclut : "On ne vit pas de la même manière dans le beau que dans le laid, et nous savons que les formes modifient nos pensées et nos manières de vivre".

Beaux Arts magazine. Bimestriel. Abonnement annuel : 62, 40 euros en France métropolitaine.


Dis-moi quelle eau boire, je te dirai quel vin tuer !


Document © Alimentarium, Vevey

Eviter les dégâts des eaux

Par Philippe Margot*

Souvent thé varie… Le thé, première boisson consommée au monde, est tributaire de la qualité de l'eau utilisée pour sa préparation. Dans mon chalet perché à 1 800 mètres face au Mont-Blanc, le robinet dégorge de « l’Eau-Neuve », directement ponctionnée de la source avoisinante. Mon Earl Grey prend immédiatement des couleurs.
Mais sur la rive du Lac Léman, le même thé refait grise mine. C’est que l’eau y est moins douce et, Dieu merci, traitée.

Pas si innocente que cela

Aux Etats-Unis, les bières sont plus insipides les unes que les autres. D’où l’argument de vente martelé par la Coors : "It’s the water!" (sous entendu, "qui fait la différence").

La qualité des plats reflète en partie la qualité de l’eau utilisée pou leur préparation ; l’eau proposée en accompagnement modifie également la perception d’un repas et d’un vin.

C’est dire si, à cet égard, bombance appelle vigilance !

Des dégustations organisées à l'Alimentarium (la fondation Nestlé déjà évoquée), démontrent l'interaction entre les caractéristiques de l'eau et la saveur du vin ou des mets.

Des réactions très diverses

L'eau d'accompagnement doit être agréable au goût et avoir un caractère suffisamment discret pour ne pas altérer la perception des mets et des vins. Restaurateurs et sommeliers s’intéressent aujourd’hui à ce rapport.
La teneur en minéraux et la gazéification de l’eau qui vient d’être consommée influe sur l'arôme et le goût des vins. Des tests croisés par un panel de spécialistes sur quinze eaux d'origines différentes - plates ou embouteillées - et cinq vins blancs et trois vins rouges, ont montré l’influence de la carafe. La saveur du vin peut passer du très bon au franchement moyen en fonction de l’ « appellation » qui l’a précédé. Les eaux plates, faiblement minéralisées, semblent être les meilleurs faire-valoir. Ce sont celles qui interagissent le moins avec les vins. Une eau faiblement gazeuse souligne les accords les plus harmonieux avec les vins. Elle altère donc la perception, mais ne dévalorise pas le nectar qui lui succède. Les eaux très gazeuses sont en revanche moins appréciées. De même, les eaux très minérales provoquent des réactions quelquefois négatives sur le vin.

Tout ceci reste évidemment empirique, d’autant qu’il faut prendre en compte le prisme de la salive, plus ou moins concentrée en sels minéraux selon l’inclinaison du soleil.
Donc il faut savoir prudence, perspicacité, vigilance garder, car les enjeux sont importants !

Un livre très complet a été édité à l'occasion de l'exposition «l'eau à la bouche» par l'Alimentarium (ISBN 2-940284-14-8 © 2005, Alimentarium, Vevey) - Conception: Isabelle Raboud-Schüle et Nicole Stäuble Tercier - 368 pages
L'ouvrage édité à l'occasion de cette exposition temporaire recueille des contributions d'une trentaine de spécialistes du domaine de l'eau. Il est un complément à l'exposition et permet un approfondissement du sujet.


* Philippe MARGOT, journaliste vitivinicole suisse
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ARE YOU READY FOR?

LACK OF ALCOHOL MAY BE HAZARDOUS TO YOUR HEALTH


Sobre commentaire des sommeliers alsaciens

Bouc émissaire traditionnel des milieux viticoles, Claude Evin, ancien ministre de la Santé et auteur d’une loi célèbre réglementant notamment la publicité sur les boissons alcoolisées peut être heureux.

Sa loi porte ses fruits. En effet, la consommation des vins chute en France.

Et dans le même temps, l’absorption des boissons fortement alcoolisées grimpe en flèche ! Dans le magazine Points de vente (n° 963, 19/09/2005), on apprend que « rien n’arrête le whisky ». En GMS (grandes et moyennes surfaces), ce breuvage a gagné en 2004, 1,6 million de litres et 7 millions d’€. Dans le même temps, les autres alcools forts (cognac, alcools blancs, vodka, tequila, etc.) voient également leurs ventes grimper en flèche.

Lorsque tous les vignerons de France seront devenus fournisseurs d’orge, de céréales diverses, de fruits en tout genre voire de pommes de terre ou de cailloux à des distillateurs industriels dépendant de multinationales, nul doute que la santé publique aura fait de grands pas en avant.

Merci donc à vous, M. Evin, d’avoir « pondu » une loi aussi pénalisante pour les vins et aussi favorables aux alcools forts industriels.

Et merci à ceux qui vous soutiennent sans recul ni discernement, ainsi qu’aux pouvoirs publics – et aux principaux medias – d’assimiler systématiquement alcoolisme et vins. Comme nous le savons tous, cette terrible maladie n’a aucun rapport avec les boissons fortes, qui continuent de bénéficier d’une bienveillance de fait des autorités, quand les vignerons passent pour des dealers de substances maléfiques et sont désignés comme tels par les hygiénistes.

G’sundheit! ("À votre santé", en dialecte alsacien).


Appellations incontrôlées

Depuis toujours, la tentation de la contrefaçon est forte dans le domaine du vin - surtout à l’exportation car les mécanismes de contrôles sont assez simples à déjouer.
On se souvient de l’affaire Cruze, le plus grand exportateur de bordeaux vers les Etats-Unis, qui n’hésitait pas à mixer serviettes et torchons dans ses cuves.

Drapé dans sa dignité


Les mieux servis, en terme de fausses appellations, sont par ordre décroissant le cognac, les liqueurs, le champagne et les grands crus.
Le sauveur sera l’imprimerie nationale qui à coup sûr va endiguer ces pertes (de quelque 200 millions d’euros quand même). Etiquettes infalsifiables résistant à toutes les attaques, chacune affichant un numéro qu’il suffit de taper sur son mobile pour déboucher sur une centrale d’informations à Londres. En une seconde, un SMS revient avec la description du contenu et son historique.
Coût : 3cts par étiquette. Une goutte d’eau.

Sylvain HAIBON


La guerre des bouchons (suite)

Etancher la soif (image clickvin)

Les Européens n'ont pas dit leur dernier mot. DIAM est la réponse d'Oeno Bouchage (ex-Sabaté) aux velléités de détrônage du bon vieux bouchon, en particulier par l'australien Stelvin. Farine de liège et CO2 à l'état supercritique s'associent pour faire LE bouchon totalement sûr et éliminant tout risque de TCA (trichloranisole) le vilain agent qui gâcha tant de bouteilles prometteuses. L'usine située en Espagne commencera mollo avec seulement 150 millions de bouchons pour 2006. Si les embouteilleurs sont conquis, belle valeur ajoutée pour l'entrepreneur qui vend sa merveille 40% plus cher.


Cave cavam !

Viñedos y Reservas, qui produit des mousseux dans la région de Tolède, ne parvient pas à satisfaire l'augmentation de la demande. 250.000 bouteilles en 2004, 500.000 en 2005. C'est qu, depuis que le parlement catalan tente de faire passer un texte législatif décrivant la Catalogne comme "nation", les Castillans ruent dans les tonneaux. Le général José Mena Aguado, n° 2 de de l'armée de terre, menace même d'intervenir militairement. En tout cas, plus question de boire de la cava catalane ! D'où les affaires juteuses de Viñedos y Reservas.


Jus de Fuji

Le koshu est une variété de raisin japonais qui s'avère être une variété vitis vinifera - apte à la vinification. Denis Dubourdieu, l'oenologue du Nouveau Monde, assiste de ses bons conseils un Américain amoureux du mont Fuji. Et voilà que Parker a accordé 88 points sur 100 à la cuvée "Denis Debourdieu" de des 170 caisses de koshu blanc produites cette année.


France 2 : la frénésie s'installe

Après "Mots Croisés" du 28 novembre (voir la réaction d'un vigneron) et la spéciale "vins" du 31 décembre présenté par François de Closets, France2 fait d'Hervé Chabalier, auteur du Rapport sur la prévention et la lutte contre l'alcoolisme, son corsaire subventionné anti-alccol.

"Alcoolisme : le parler vrai, le parler simple"Robert Laffont, 15 euros en France métropolitaine


Bière : effervescence des ventes en Russie

Si les ventes de bières sont catastrophiques en France, elles sont en pleine effervescence en Russie. 13 litres par personne en 1995, 60 litres aujourd'hui. La Baltika et ses 9 déclinaisons tient le haut du pavé en termes de qualité. Mais les géants se précipitent. Heineken a racheté PIT et Stepan Razine et Baïkalskaïa, alors que Inbev (Stella Artois) a racheté Tinkoff.


Une Carlsberg, une Carlsberg ou une Carlsberg ?

La marque avait le monopole quasi absolu sur le marché danois. Pauvres Danois, condamnés à l'uniformité d'une bière déjà insipide (dans sa version locale). Mais la Direction de la concurrence a réussi à imposer la libre concurrence aux distributeurs et aux débits de boissons.


L'alcool, une vraie turquitude

Cherchez la femme (document Balkans Infos)

Le Parti Islamique actuellement au pouvoir (AKP) prépare des mesures restreignant la consommation d'alcool. A Ankara, bière, vin et raki sont déjà interdits dans les lieux publics. Pour les centres touristiques, il y aura probablement un bémol à ces mesures. Faut pas charia, quand même !


Les bougnats virent au jaune

¼ des bars tabac de Paris appartiennent désormais à nos amis Chinois qui sont visiblement prospères car la majorité des achats de bars tabacs dépassent le million d’euros (avec des loyers allant de 30.000 à 200.000 euros annuellement).
La frénésie anti-alcoolique ne décourage pas les empereurs du milieu. Il est vrai qu’ils auront moins de mal à recruter des serveurs, profession délaissée par les Français de souche car être loufiat, c’est pénible et peu valorisant.


Café fermenté

300 à 600 euros le kilo de café, c'est plus cher que le Blue Mountain jamaïcain. Mais pourquoi le kopi luwak est-il donc si cher ? C'est simplement que ce café a subi une fermentation naturelle dans le transit intestinal d'une petite civette indonésienne ("civette des palmiers"). Les déjections de cet animal qui se nourrit des précieux grains sont recueillis et séchés pour une saveur chocolatée incomparable.

Disponible sur www.tastesoftheworld.net 


Extrait du magnifique ouvrage "le Vin dans l'Art" (Glénat)

Un bon vin, c'est l'équilibre

Satyres dansants, psykter (Athènes, 500 av. J.C.), British Museum


1er janvier : pénurie de champagne au Royaume-Uni

En 2006, les importateurs ont dû réunir d'urgence un convoi spécial d'une cinquantaine de camions qui ont acheminé de quoi dépanner les plus nécessiteux. Il est vrai que 3000 banquiers de la City venaient de recevoir (chacun) un bonus de plus d'un million et demi d'euros pour leurs étrennes.


2 janvier : les Russes coupent le gaz

La France se veut rassurante, elle dispose de suffisamment de stocks pour chauffer la France pendant 2 mois. A noter que les cuves françaises stockent actuellement un hectolitre de vin par habitant (dont la moitié d'AOC). De quoi tenir un siège.


4 janvier : bonne année, les esturgeons !

Sauvés !

L'organisme officiel des Nations Unis la CITES (Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvage menacées d'extinction) interdit tout commerce du caviar sauvage.

La carte des prédateurs

60 tonnes d'oeufs vont donc rester dans le ventre des mamans beluga de citoyenneté iranienne, 27 tonnes dans les ventres russes, 16 tonnes dans les ventres kazakhs, 4 tonnes dans les ventres azéris, 3 tonnes dans les ventres roumains et 1,5 tonnes dans les ventres bulgares. Bien élevées, les mamans girondines produisent 10 tonnes de gâteries pour les consommateurs français.


extrait de l'album Caves de Champagne (Michel Jolyot)

Cave nette

le 21 juin 1791 à Varennes-en-Argonne, Louis XVI était arrêté. Les Champenois s'inquiètent.
Photo prise par Michel Jolyot dans la cave du Moulin (Athis)



janvier : CHURCHILL & DOUBLE CORONA #1

Cette nouvelle réunion du Club Poignée de Cigares se déroule sous le signe de la découverte des modules Churchill & Double Corona. Ce sera le thème qui accompagnera ces amateurs toute l'année au cours de dégustations à l'aveugle. Paco, Prominentes, Julieta n°2, Gran Corona. En accompagnement : mojito réalisé avec du Havana Club Classic et Glenfiddich 21 ans Gran Reserva.


"L'addition, peut-être ?"


 le coming out de Kennedy

10 raisons + 1

Le chef des libéraux-démocrates britanniques a convoqué la presse pour proclamer son alcoolisme. Conclusion : il reste à la tête de son parti, tablant même sur des voix supplémentaires.


La soeur se rebiffe

Lasse de se faire extroquer des zlotys par un policier qui l'avait surprise en train de carburer au vin de messe sur l'autoroute, une bénédictine (sans majuscule) polonaise a révélé à la presse les turpitudes respectives.


bientôt : NEW YORK INTERNATIONAL WINE & SPIRITS MARKET

Le plus grand show spécialisé aux Etats-Unis


janvier 2022 : SIVAL à Angers


Matériels et techniques viticoles


Bientôt : IFOWS à New Delhi

Avec des pointes à 55° l'été, l'Inde à soif ! IFOWS est le grand rendez-vous du sous-continent


Tradition : Saint Vincent fricote avec Saint Maximin

10h Procession, à travers la ville, des vignerons et des confréries bachiques derrière leur Saint Patron - 10h30 Messe solennelle de la Saint-Vincent célébrée dans la Basilique de Saint Maximin - 11h30 Danse traditionnelle de la souche sur le parvis de la Basilique - 12h Inauguration officielle de la 6e édition de la Fête de la Saint-Vincent - 10h-18h Dégustation et vente de 60 vins de Provence et de produits régionaux - animations autour des stands : Casino des vins, tombola, concert d’orgues...

Bref, les rosés seront à la fête. Contact : Capucine Ancelet – 04 94 99 50 13



Et toujours : LE GUIDE MONDIAL DE LA GUEULE DE BOIS - toutes les boissons du monde selon trois catégories :

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Le monde est réparti en "continents" : Aquavitland, Beerland, Vodkaland, Wineland... De multiples liens sont proposés permettant de comprendre la nature du nectar en question et de faire vos choix. 5000 bières testées et notées, des centaines de vodkas, des fiches descriptives... Une liste alphabétique vous permet une approche géostratégique raisonnée. Vos témoignages permettent une mise à jour permanente. Suivez le Guide !


« Redoutez les effets du vin, mais observez pourtant qu'il y a beaucoup plus de vieux ivrognes que de vieux médecins »

(Sacha Guitry cité par Oenologie, Citations & Humour)

Organe Central du Parti Alcoologiste Français (Aile Modérée) - 

 

rédaction d'éloges funèbres



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