TOUS LES ARTICLES

En primeur

Autant en emporte le vin

Affaires de goût

La langue de boire

Ils nous saoûlent !

Pourvu qu'on ait livresque


... ET AUSSI

Autres sites de bon goût

Courrier des buveurs

Hauts ébats (+18)

LA REDACTION

L'ours et les plaideurs

Contactez-nous

  Le monde selon l'alcool
- Février 2007 : Sylvain Tesson, Jean-Edern Hallier, CharleElie Couture, Elisabeth Motsch....
- Janvier 2007 : Pierre Delanoë, Jean-Edern Hallier, les risques de l'alcool au volant...
- Décembre 2006 : Michel Onfray, le Vin dans ses Oeuvres, Resveratrol, JM Le Pen, Security Feel Better...
- Novembre 2006 : Bernard Pivot, Dégustation du champagne, Michel Daerden, santé +, santé -, spiritueux...
- Octobre 2006 : Karine et le Gastronom, Airbus (suite) , Gérard Oberlé, les pays producteurs, guides des vins...
- Septembre 2006 : Airbus de Toronto, pénurie de vodka, histoire de l'anis, mezcal au scorpion, enquête par autopsie...
- Juillet 2006 : La Coupe est pleine... de vin, Gilles du Pontavice, Jules Chauvet, tourisme alcoolique, musée de la vodka...
- Juin 2006 : Concert de guitare et de charité, Marina Vlady, Kenneth Cook, Michel Smith, Jérôme van der Putt, JP Géné...
- Mai 2006 : Surproduction, Gloria Montenegro, Vignobles d'Ile-de-France, ébriété Total, terroirs, Colin Clarke, urothérapie...
- Avril 2006 : A mort la Gueuse ! Histoire mondiale de la table, pour Sigmund Freud, au-dessous du volcan, caféologie...
- Mars 2006 : Ciels changeants, menaces d'orage, la saveur du monde, un vin griffé Azzaro, label "sud de france"...
- Février 2006 : Toute honte bue à Outreau, la mort du vin, Bacchus sur ordonnance, Vengeance tardive en Alsace...
- Janvier 2006 : Le Roman des Jardin, Friterie-bar Brunetti, Philippe Margot...
- Décembre 2005 : Le veuvage des vins blancs, Olivier Todd, ex-Yougoslavie, Koktebel, Heather Ale...
- Archives
VOUS TROUVEREZ ICI LES RÉCENTS ÉCHOS DU MONDE QUI SAIT VIVRE

 

édito

Déprime, des prix et des primes

Surplus de vins ? Chouette, les prix à la pompe vont baisser ! Nos jeunes vont enfin pouvoir s’offrir du bon temps avec du bon vin et revenir dans le bon chemin. C’est le printemps !

Tu parle, moi mon kiff, c la teuf. jm les meufs, jm le bardoin, jm la bière, alor le pinard, jeladore! Mé ru st deni* g péié 12 euros pour un coteaux du giennois 2004, c tro! Avec sa, jme pé dlopium, dla daupe, du crak !

Oui, c’est vrai, il y en a des qui préfèrent tenir leurs prix, faut les comprendre !

C pa vré, ia dé batar ki préfèr cramer leur gnol ke dla vendre mo1 chr ! C pa nul, sa?

Faut les comprendre : s’ils euthanasient leurs stocks, certains vont récolter des subventions, et le but de tout agriculteur, c’est bien de récolter !

Subvention, subvention, ske jé 1 gueul de subvention? Ma parole, c dla tuerie ske tu di!

Alors, comment casser la spirale infernale, comment sortir du marasme ? Mais c’est tout simple : subventionner le Parti Alcoologiste Français (Aile Modérée) car une fois qu'il sera au pouvoir, il n’y aura plus jamais de surproduction !

Jean-Pierre JUMEZ

* chez Ronalba, 45, Fg Saint Denis, 7010 Paris

Le saviez-vous ? L’Ile-de-France a été l’un des tout premiers vignobles de France, au même titre que la Bourgogne ou le Bordelais : 40.000 hectares !

Dans cet opuscule abondamment illustré, Gilles Ragache nous raconte l’apogée et l’inexorable déclin du vignoble francilien. Au banc des accusés : la surproduction française à l’époque – y compris en Afrique du Nord –, l’exode rural, les guerres et, bien sûr, l’urbanisation tentaculaire. Chanteloup-les-Vignes, renferme aujourd’hui d’autres ferments.

On découvre que dans les années 1800, des vignobles étaient exploités de Belleville à Vaugirard, et n’échappaient pas au fisc.

Le canon des Invalides

Le Vin de l’Empereur était élaboré amoureusement par les Grognards à partir de 1818 dans l’enceinte des Invalides. Le parc Monceau et Auteuil étaient plantés de vignes à l’italienne en quinconces. On élaborait du champagne en Seine-et-Marne, avant que le département fût séparé de sa région-mère par les Jacobins en 1790. On en élabore encore, d’ailleurs (champagne Ernould).

Blaise Cendrars déplorait pour sa part que le vignoble fût de plus en plus désaffecté aux alentours de Barbizon.

L’incitation à la modération n’arrangea pas les choses : dès les années 30, l’Instruction Publique débattait pour savoir s’il fallait servir du vin à partir de 14 ou de 15 ans. L’intolérance pointait son nez.

Le bouilleur de cru à Bry-sur-Marne

En abolissant le régime des bouilleurs de cru, Pierre Mendès-France était cuit. Il ne sera pas réélu. La région parisienne avait (aussi) levé ses boucliers.

Mais depuis des années 80, la tendance s’inverse. La récolte du vignoble de Montmartre fait l’objet de festivités qui dépassent largement le cadre de la butte – et même de la France. On peut regretter bien sûr que la parcelle soit exposée au nord.

Paris 15è

De multiples initiatives communales visent à reconquérir les terrains industriels pour amener la campagne à la ville. Le Clos des Morillons provient du square Georges Brassens dans 15è, du chasselas doré est produit à La Villette, du pinot meunier aux Buttes-Chaumont, une douzaine de ceps dans le square de l’Abbaye de Saint Germain des Prés, et une treille est installée dans le jardin médiéval de Cluny.
Tout ceci obéit à une directive lancée par le célèbre Jacques Melac dès 1980 : chaque balcon parisien se devait d’avoir une vigne. Aujourd’hui, il récolte chaque année 20 bouteilles issues des balcons qui auréolent son bistrot.

Aujourd’hui, l’Ile-de-France produit 40.000 bouteilles par an, ce qui est évidemment insuffisant et met en lumière la grande dépendance énergétique de la région.

Les villes de banlieue ont le droit de cité

Au-delà des multiples anecdotes que raconte ce livre, on découvre surtout que le tissu francilien était très dense et que chaque commune avait son histoire, sa culture, voire son patois. C’est ainsi que l’acte de presser les grains se nommait « pressorailles » dans la région du Mans, « persorailles » aux environs d’Etampes et « percerailles » dans les Yvelines. Il n’y a pas si longtemps (dans les années 70), il y avait encore des troglodytes à Auvers-sur-Oise.
Les bourgades ou les villes qui entourent Paris ne sont pas forcément des « banlieues », mais ont bel et bien droit... de cités, fières de leur passé et inquiètes pour leur futur - bref, tout sauf des dortoirs ou des repaires de bandits. La reconquête des vignobles peut évidemment être pris pour un message. La vigne adoucit les mœurs…

Sylvain HAIBON
Vignobles d’Ile-de-France – Gilles Ragache – Presses du Village – 25 euros en France métropolitaine.

Bistro à vins Mélac - 42, rue Léon Frot - 75012 Paris - 01 43 70 59 27

.

Pillage au château de Thierry Desmaret
Ébriété Total

Pas moins de 9 personnes sont passées le 30 mars dernier devant le tribunal d’Auxerre pour avoir vidé la cave du château de Thierry Desmaret, dans l’Yonne. Au départ, les militants bretons et toulousains conduisaient cette expédition dans le but de punir le PdG de Total des pollutions attribuées à son groupe. Il s’agissait de tagger la demeure de slogans vengeurs.

Du bon vin sans fromage, voilà le vrai crime, M. le Président !

Mais il faisait froid, cette nuit-là et pas moins de 12 bouteilles qui contenaient du brut ont été allègrement sifflées par les soudards. Le contenu du frigo n’est pas sorti intact non plus car « vous comprenez bien que pour le coup, Monsieur le Président il serait criminel de déguster des vins de cette qualité sans un petit accompagnement ». « Mais vous saviez bien à qui appartenaient ces bouteilles ? ». « Ben, peut-être à Elf, Monsieur le Président ! Mais n’oubliez pas que nous avons fait la vaisselle et tout rangé ! » .

Techniquement, il s'agit de grivèlerie

L’avocat de la défense a plaidé la relaxe arguant qu'il n'y avait pas eu vol mais grivèlerie, puisque les bouteilles n'avaient pas quitté le château.

Verdict (le 4 mai) : 1 euro de dommages-intérêts.

A. LEONCE-LABOIE

Deux Mongols sauvés par le bon Sens

Contre toute attente, le tribunal correctionnel de Sens a libéré deux hommes de nationalité mongole qui étaient écroués à la maison d’arrêt d’Auxerre pour vol en réunion. La comparution immédiate a pris une tournure inhabituelle.

Les magistrats qui devaient examiner le dossier en début d’après-midi n’ont pas réussi à trouver un traducteur de langue mongole pour entendre et comprendre les deux personnes. Vers 17 heures, le tribunal s’est déclaré « dans l’incapacité de juger les prévenus car il était impossible d’établir la communication ». Finalement, les deux hommes âgés de 31 et 42 ans qui avaient volé des bouteilles d’alcool dans un supermarché de Saint-Denis-lès-Sens sont repartis libres.


(publicité)
ARE YOU READY FOR?

LACK OF ALCOHOL MAY BE HAZARDOUS TO YOUR HEALTH


Ce n'est pas nous qui le disons !

(Le Figaro, mars 2006)

Les pharaons buvaient du blanc qui n'était pas du petit lait

Légende (en hiéroglyphes) : " Bois !"


Des chercheurs catalans ont découvert des traces de vin blanc dans les urnes offertes en cadeau funéraire à Toutankhamon, annonce le New Scientist. Le pharaon est mort aux alentours de 1300 avant JC. Ce sont les traces les plus précoces de vin blanc en Egypte. Une précédente découverte de traces de vin blanc avait été datée de 300 après JC. (Journal of Archaeological Science).

La vengeance du café, par Gloria Montenegro

Un café nomme mélange
tomba amoureux
dans la tasse appelée désir

Il lui raconta à l’oreille
des histoires fraîches
de cafés, soleil et délires

Histoires de la très grande
très triste et très respectable
latitude caféière,

Histoires de la caféiculture
où la tasse est aussi loin que la culture

Le grain perd sa carte d’identité
dans l’affolement de la route
car sa destinée est d’être sans papiers
et son nom générique sera mélange.

Le commerce du grain est effort sans gain
pour les hommes de la terre.
Le commerce du grain est gain sans effort
pour la latitude de la tasse.

Deux milliards de tasses par jour
Bruissent dans l’affolement des bars.

La tasse écouta
Dans l’innocence de sa volupté
Dans la blancheur de sa porcelaine

Deux larmes lui tombèrent
Et le café devint amer.


Soluna, pour Pafmag
Paris, 19 avril 2006

  1. Le café est le premier produit d'exportation agroalimentaire ; c'est la première boisson consommée après l'eau ; c'est le deuxième produit de commerce international après le pétrole ;
  2. 70 pays producteurs récoltent 6 millions de tonnes de café par an ;
  3. Le chiffe d'affaires se monte à environ 14 milliards de dollars dont 85% reviennent aux pays consommateurs alors qu'à peine 15 % revient aux pays producteurs.
  4. Les heures de travail homme pour produire une tasse de café concernent pour 85% la latitude productrice, et seulement 15 % pour la torréfaction, l'empaquetage et la distribution.
  5. Cent millions d'hommes et de femmes dépendent de la caféiculture.

Apprendre le thé chinois à Paris

A la Maison du Thé

Au royaume du terroir

Le dernier numéro de l'Action Française nous offre une belle envolée de Jean-Baptiste Morvan, qui voit dans le terroir une réminiscence de la royauté dont son journal est si nostalgique.

Le dictionnaire définit le terroir comme « une terre considérée par rapport à l'agriculture », puis comme « un territoire exploité par un village, une communauté rurale ».

Eloges publicitaires, culinaires et vineux

Il y a là déjà en germe toutes les références à un folklore alimentaire, gastronomique, avec les nuances coutumières des éloges publicitaires : éloges déjà considérablement banalisés, culinaires et vineux, propices à un lyrisme facile mais avec lequel nous nous sentons solidaires et complices. En un sens moins matériel, la prédilection que nous portons à tel ou tel terroir, le plus souvent aux contrées ancestrales et natales, revêt la forme d'une vanité plaisante, exprimant une affectation de supériorité, orientée vers un défi comique aux autres terroirs, vers une complaisance héréditaire à des proverbes et des refrains. Parfois, et peut-être par un désir naturel de variété et de changement, l'évocation du terroir consent à quelques railleries, elles aussi transmises depuis de lointains aïeux.

Nous croyons fermement qu'il y a un lien certain entre la culture nationale et la reprise périodique des trésors campagnards. "Action française, • agriculture française »

Pain bénit des années, des vies, de l'Histoire


Le terroir nous inspire une sorte de piété seconde, comparable au pain bénit de nos anciens dimanches par comparaison avec l'Eucharistie. Le terroir, c'est le pain bénit des années, des vies, de l'Histoire. Et je ne sais pourquoi, à certains moments, ce mot lui-même, dans une ambiance soudaine crépusculaire, offre un silence rempli d'une sorte de vénération diffuse ; les silences du terroir sont nos compagnons secrets, durablement présents ; ils coexistent avec la sensation d'un mystère sacré. Le terroir, ce n'est pas encore la patrie couronnée, mais c'en est déjà le pressentiment, et le désir d’une pleine signification de notre patrie.

Justin PETIT-DERNIER

3,6 milliards d'euros

C'est le montant des exportations de cognac charentais pour 2020.

Vins anti-mafia en Sicile

Désormais, les bouteilles issues des lots récupérés par la police anti-mafia arborent un label ad hoc.

La guerre du vin

La Russie a décidé de suspendre ses importantions de vins géorgiens, au prétexte de "qualité défectueuse". Les représailles commerciales ne font aucun doute (le vin représente 10 % des exportations de la Géorgie, dont 75% vers la Russie), car Moscou apprécie peu ce voisin qui courtise un peu trop l'occident. D'un autre côté, Tbilissi aimerait exporter ses vins vers l'ouest, mais se trouve confronté à un véritable problème de qualité. Autant les vins géorgiens "faits maison" sont délicieux, autant les produits embouteillés qui parviennent en France sont, disons, "exotiques" et onéreux. N'oublions pas que le gentil Gorbatchev, assimilant le vin à de l'alcool, avait fait arracher toutes les vignes de l'URSS (même les plus anciennes en Crimée), créant un véritable cataclysme dans ce secteur historique (Ah ! comme ils étaient bons, les muscats ukrainiens !).

En attendant, les Géorgiens menacent de boycotter les bières russes (qui occupent 15% du marché).

Sally O'GOULLOW

Entre verre et cristal

Le Kwarx a été développé par une firme américano-japonaise appartenant à Arc International. Une brillance supérieure à celle du cristal mais à un coût bien moindre, une composition permettant au vin une meilleure glissade, un design favorisant la dégustation… Bref, d’après le distributeur, tout pour plaire !

Le pays où le vin est moins cher

  • Twil : Domaine Trapet Gevrey-Chambertin 2003 Guide Hachette 2006 (note maximale) : 33,90 € la blle, par 3
  • Atheneum de la Vigne et du Vin - une adresse vraiment formidable pour l'œnophile - vaut vraiment le détour par Beaune - on y trouve tout, du nœud de papillon au chaussettes pour pénétrer dans le vin !

Et toujours :  Savour Club

Le pays où le vin est parfumé, par Colin Clarke

Ecrivain, peintre, poète, scénariste... et maintenant PafMag !

Tout ce qu’on vous raconte sur la Nouvelle-Zélande, c’est vrai ! Les paysages y sont magnifiques, et la qualité de l’accueil se situe aux antipodes de ce que vous connaissez. En outre (et même sans outre, d’ailleurs), vous pouvez déguster ici les eaux gouleyantes de multiples sources ou ruisseaux issus de nos spectaculaires montagnes.

Pour nos vins, tout ce qu’on vous raconte est tout aussi vrai. Leurs arômes naturels proviennent d’un environnement inondé de fruits et de baies. Un Néo-Zélandais moderne est même prêt à laisser de côté son match de rugby au profit d’une bonne bouteille qui ne restera pas longtemps fillette unique. D’ailleurs, pour marquer notre différence, nous avons été les premiers à adopter les bouchons à vis, bien plus manipulables que le vénérable liège et vous verrez que bientôt vous pourrez tirer une simple goupille tout comme pour une canette de bière.

Les missionnaires français ont laissé des traces

Oh, je vous rassure: bien sûr que nous devons beaucoup aux Français ! Les missionnaires venus convertir les indigènes ont réussi à imposer leur vin de messe issu des vignes plantées dans leurs paroisses exotiques. Aujourd’hui, ce sont des négociants qui ont racheté ces lopins ; ainsi le précieux breuvage est dorénavant multiconfessionnel.

Ici, chacun a sa place

Nombre d’éleveurs néo-zélandais ont fait leurs armes en France, où on leur a appris à remporter des concours au-delà de toute espérance – ou de toute crainte…

Try it, you'll love it!

Si vous êtes adepte de PafMag et que vous n’ayez pas accès aux vins néo-zélandais, PROTESTEZ VIGOUREUSEMENT ! Engagez une pétition par mail, élevez des barricades de barriques, écrivez à Chirac qui est l’ultime protecteur de vos droits. Allez dégustez nos vins et nous vous pardonnerons peut-être le Rainbow Warrior !

Colin CLARKE, Auckland
* Colin Clarke est écrivain, peintre, poète et scénariste. Dernière publication: 'Freddie the Famous Farter', album hilarant destiné aux enfants - non traduit 

ndlr : mais bien sûr qu'on trouve du bon vin néo-zélandais en France ! Il suffit de se rendre aux caves de Marie à Paris, près de l'Arc de Triomphe (voir avril).

Régime méditerranéen + vin = moins d’Alzheimer

Ce n'est pas nous qui le disons. c'est une étude de la Columbie University (New York), à lire sur Vitisphere

Georges Duboeuf : tu quoque !

150.000 euros d'amende ont été requis contre le célèbre producteur de beaujolais, pour tromperie sur la marchandise.

Souffler pour démarrer

Big Brother, c'est rassurant

Ethylotest intégré pour la flotte du transporteur suédois Schenker. L'Alcolock force le conducteur à souffler pour démarrer. A noter que depuis des décennies, les Suédois et les Norvégiens sont impitoyables, même pour les passagers.

Reportage sur les maladies de la soif

France-Culture a exhumé les premières maquettes du fameux feuilleton "Signé Furax". Francis Blanche y propose un reportage à Thermes-les-Eaux. Le docteur Thermal préconise une cure à base de Picon grenadine. Des vapeurs de pastis sont diffusées dans la salle d'inhalation. Des bouteilles sont projetées sur le crâne des patients dans la salle des pulvérisations. Le pélerinage aux sources est évidemment un must.

Et le traitement terminé, le patient s'empresse d'arroser la guérison de sa soif.

Rien ne se perd

Les porcs britanniques se nourrissent depuis des années d'énormes quantités d'alcool de contrebande saisi par les douanes. Entre 2001 et 2005, plus de 17 millions de litres de bière, de vin et de spiritueux d'Europe continentale ont servi à fabriquer de la pâtée pour porcs ou de l'engrais. Des champs de maïs ont été aspergés de cidre (Dally Telegraph repris par Courrier International)

Ce n'est pas nous qui le disons !

New York Times, 15 avril

Variante racontée par Marc Dugain dans Le Figaro (15 avril) :
- Docteur, faites de moi un centenaire, s'il vous plaît !
- Vous buvez ?
- Surtout pas, Docteur !
- Les femmes ?
- Alors là, j'ai fait le tour de la question...
Les gueuletons ?
- Enfin, Docteur, vous n'y pensez pas ! Je sais me conduire !
- La cigarette ?
- J'ai arrêté il y a 20 ans !
- Ben alors, pourquoi voulez-vous vivre jusque 100 ans, alors ?

Le top du Wine Spectator

Gros Frère & Soeur - Richebourg 2003 - 94 points | $216 | 15 cases imported | Red - Heady and opulent, this red offers concentrated
black cherry and blackberry aromas and flavors with hints of chocolate and spice. The oak is well-integrated, as are the refined tannins. It combines a lush texture with class and length. Best from 2008 through 2020.

Palmarès du 17ème Concours des Vins des Vignerons Indépendants

Le 17 avril, 1015 impétrants ont été sélectionnés ; et voici les vainqueurs, par nationalité :

Portugal Or : 4 Argent : 5 Bronze : 0 Total : 9
Angleterre Or : 0 Argent : 4 Bronze : 4 Total : 8
Espagne Or : 2 Argent : 2 Bronze : 0 Total : 4
Suisse Or : 2 Argent : 1 Bronze : 0 Total : 3
Hongrie Or : 6 Argent : 9 Bronze : 6 Total : 21
Luxembourg Or : 6 Argent : 6 Bronze : 2 Total : 14


Le top de Culture & Goût

Près de 5000 vins testés et notés de 0 à 20 

 

« Si l'on me demandait quel est le bien le plus précieux de la Terre, je répondrais c'est la vigne »

(Caton) Annuaire des Oenophiles

 

Sur le front de la frénésie

Le front est resté assez calme au cours du mois d'avril. Magnifique poisson d'avril de Jean-Pierre Coffe : tous ses auditeurs se sont précipités chez leur caviste pour commander du vin bleu. C'est plutôt le tabac qui a été mis à mal (le CPE ayant lui-même fait un tabac), alors que différents reportages semblent vouloir banaliser la cocaïne (cf. double page dans Le Monde).

Sally O'GOULLOW

mai : Sitevi Mercosur à Mendoza (Argentine)


Salon International des Equipements et des Services pour la Viticulture, l'Oenologie

4 mai : échangisme & cigares

Une manière vraiment ludique de partager ses plaisirs. Organisé par poignee2cigares.com

 mai : Rosé Wine Challenge

A Stockholm

mai : Randonnée des Caudalies dans le Beaujolais

L'association "Du Cep au Verre" (les vignerons du villages) organise la Randonnée Pédestre des Caudalies - Circuits balisés de 2h, 4h et 6h autour du village de Salles-Arbuissonnas en Beaujolais.

  • Point de départ au " Pré du Breuil", Salle des Fêtes
    - sur des charrois de vignes, jusqu'aux crêtes, le long des sentiers de bois,
    - et tout au long du parcours, une dizaine de sites d'accueil "chez le vigneron". Pour une pause découverte (jeux de questions, animations, magnums à gagner)
    - ravitaillement à mi parcours.
    - parcours sans difficulté.
    - point fort de la journée: la fanfare "la Salésienne" sera présente vers 14 H 30 à la Cadole du Crêt du Ris. Contact (Vitisphere)

 mai : VINO RALLYE


 mai : atelier sur l'oenotourisme en Suisse

Sous l'égide des Vignerons Encaveurs Vaudois, à Chavannes de Bogis en Suisse

... et ouverture d'un site dédié à l'oenotourime en France : www.winetourisminfrance.com

 mai : Journée Technique sur l'utilisation du S02 en Oenologie

Organisée par les éléves oenologues du DNO Toulouse. 05 62 19 39 68

 mai : 13 000 bouteilles aux enchères

... et pas des moindres : par ordonnance du tribunal de commerce de Dijon, la cave du restaurant Les Millésimes à Gevrey Chambertin sera éparpillée parmi les amateurs dont certains viendront de loin. Exposition des Romanée-Conti et tutti quanti le 11 mai. 03 80 17 64. Catalogue

 mai : Salon des Vins de la Vallée du Loir

Un circuit alternatif au Mans (Jasnière et Coteaux du Loir). 02 43 44 00 72 (Vitisphere)

... et en poussant jusqu'à Rennes : Rencontre avec des vignerons pas comme les autres... 06 72 64 56 04

mai : Salon Des Vins Des Lycées Viticoles de France

Lycée Viticole de la Champagne - Rue d'Oger - 51190 AVIZE - 03 26 57 50 42

mai : Présentation du métier de barista*

Et Concours International de Barista - World Barista Championship - au Soluna Café à 16 heures - 52, rue de l’Hôtel de Ville, 75004 Paris

* Barman passionné de cafés

mai : concours des eaux de vie nouvelles

Dernier jour des inscriptions au 05.46.91.41.91 - organisé par Les Jeunes agriculteurs de Charente et Charente-Maritime


 mai : LONDON INTERNATIONAL WINE & SPIRIT FAIR

1300 exposants se retrouvent pour cette 25è édition.

 mai : VITILOIRE

Dégustez les anjous, saumurs et autres touraines au cours d'un week-end tourageau.

mai - Fête du Goût et du Patrimoine

A Savennières, lieu de production du vin éponyme. 02 41 72 84 46

 mai : Vinexpo Asia-Pacific

A Hong-Kong, 4è édition d'un salon qui se trouve au coeur de l'action

 août : Fête de la Vigne et du Vin

Pour se rafraîchir en Avignon. 04 90 84 01 67. Cette année des centaines de manifestations sont prévues, de la Champagne au Var en passant par le Jura, la Drôme, le Gard ou le Vaucluse.

 mai : L'Ascension des Vins du Duché d'Uzès

A Saint Quentin La Poterie (34875) - Evénement bachique, festif et culturel dédié aux vins du Duché d'Uzès. Un guide vigneron fera faire des balades gourmandes pour découvrir le terroir de Saint Quentin, les vignes, les capitelles et les paysages typiques de l'Uzeges. La compagnie Bachique du Duché d'Uzes fera son chapitre. 04 67 92 77 41. (Vitisphere)

juin : Poeub à Paris

Fresque burlesque de Serge Valetti retraçant le parcours d'un bistrotier irlandais. Impressions;

Théâtre de la Colline


Courrier des lecteurs

Un lecteur rebondit sur notre article consacré à l'urothérapie
En 1990, à Bombay, cherchant de quoi lire pour affronter les 12h de train qui m’attendaient, je trouvai, chez un libraire exposant ses volumes dans le hall de la monumentale Victoria Station, un ouvrage intitulé “Auto-Urine Therapy” (Manav Mootra) par Raojibhai Manibhai Patel, natif de l'état du Gujarat.
Le titre attira mon attention car Morarji Desaï (autre gujarâtî, tout comme Gandhi d’ailleurs), premier ministre de l’Inde (1977-1979) à 80 ans bien tassés, avait déclaré qu’il devait son éternelle jeunesse à une hygiène de vie irréprochable certes, mais qu’en plus il buvait un verre de sa propre urine tous les matins depuis des décennies.
Tout le monde s’était respectueusement esclaffé, vu l’honorabilité du personnage qui, soit dit en passant, est mort le 9 avril 95 à l’âge de 99 ans révolus. J’avais même failli devenir son émulateur à l’époque (en 1977, habitant un village du Rajasthan) mais un laxatif chimique et dévastateur avait eu raison de mon locataire indésirable, en l’occurrence un ver solitaire de 30 cm qui squattait mes entrailles depuis plusieurs mois avant d’être expulsé dans une fondrière au petit matin sous les ramées.

Le passage à l'acte

J’achevai donc de lire ce petit traité dans le train qui me ramenait au village retiré (de l’Uttar Pradesh) où j’étais installé pour quelques mois. Je le relus une deuxième fois sur place pour me faire une opinion “objective” car ça allait parfaitement à l’encontre de tout ce que l’on professait sur la question. Puis je décidai de porter la coupe aux lèvres. Les premières lampées furent laborieuses. Au mois de mai, sous ces latitudes, le mercure flirte gentiment avec les 40º minimum et le sirop de vessie est très épais, bien coloré et pour tout dire fort goûteux, genre “date de péremption limite-limite”. Mais bon, j’étais déterminé et après tout ce n’était que ma propre (!) substance. D’ailleurs, au bout de quelques jours, le jus de miction se fit plus clairet et n’était pas pire qu’un bouillon de légumes trop salé (d’autant plus que dans ces contrées, on est végétarien par la force des choses).
C’était d’abord une victoire sur moi-même, et cela ne m’arrivait pas souvent. Sinon, aucun changement spectaculaire puisque je n’étais pas malade (ni avant ni après). Par la suite, j’eus l’occasion de tester le produit en me frictionnant matin et soir (à l’urine fraîche, SVP) la face interne des cuisses irritées par la chaleur et le frottement du textile: au bout de quelques jours ma peau à cet endroit était devenue pareille à celle d’un bébé.
Mais le plus intéressant fut la réaction des gens à qui j’en parlais en rentrant à Paris quelques mois plus tard. Ce fut pour le moins surprenant. Ceux que je pensais choquer le prenaient le plus naturellement du monde, alors que plusieurs personnes que je croyais blindées, à la coule et au fait de ces choses poussèrent d’épouvantables cris d’orfraie passablement ridicules.

Scandale chez les bien-pissants

Bien évidemment, j’entendis plusieurs fois le mot “perversion” de la bouche même de gens qui avaient soi-disant voyagé et tenté toutes sortes d’expériences (comme cela avait été en vogue dans les années 70). C’était parfois déplorablement amusant de scandaliser ces petites chochotes (hommes ou femmes) en évoquant une pratique absolument saine et très éloignée de toute idée de débauche, transmise (entre autres) depuis quatre ou cinq mille ans par les yogis indiens (et tibétains ensuite) réputés pour leurs ascèses et leur longévité.
A peu près à cette époque là, je suis tombé (en ne me faisant que du bien) sur un article d’un grand quotidien japonais traduit par “Courrier International” qui disait que 2 millions de japonais boivent leur urine tous les matins, et l’on sait combien ils sont dépravés, les gens de Cipango !!
Lorsque j’étais gamin, j’avais feuilleté un ouvrage de vulgarisation, portant sur l’anatomie en général et les organes reproducteurs en particulier, où le type (pardon, l’auteur) s’extasiait devant cette mécanique aussi bien huilée (!) mais déplorait le fait que la liqueur séminale empruntât le même conduit que l’urine (l’urètre court de la prostate jusques au gland, s’cusez du peu mais y’a une trotte!²) pour arriver à ses fins (qui ne sont pas toujours… très honorables).


Et justement, sombre patate, c’est bien la preuve que c’est un liquide tout ce qu’il y a de fréquentable puisque Mère Nature le fait jaillir par l’orifice même qui est source de vie, ou de sa transmission tout au moins. S’il y avait eu le moindre risque de pollution, nous serions constitués autrement, non? D’ailleurs, les deux (sperme et urine) sont “fabriqués” à partir du sang qui est un autre vecteur de vie (ou de mort, c’est selon).
Ainsi, beaucoup de gens perdus en mer, dans le désert ou coincés sous les décombres après un séisme ont-ils pu survivre (parfois plus de deux semaines jusqu’à l’arrivée des secours) grâce à cet élixir. Dernier exemple pour finir (la liste serait par trop longue), l’explorateur français Paul-Émile Victor raconte que les Esquimaux qu’il étudiait récoltaient l’urine dans une grande vasque (une sorte d’impluvium donc) au centre de l’igloo commun et s’en servaient (outre comme antiseptique sur les blessures) pour se laver les cheveux. Au voyage suivant, le grand homme (Dieu ait son âme) leur a amené du savon : j’espère au moins que c’était du blanc de Marseille.

Six années de pratique

J’ai personnellement bu un petit verre de mon urine fraîche (deuxième jet de la première miction à chaud) tous les matins durant six ans sans jamais connaître aucun problème d’empoisonnement. Puis j’ai considérablement réduit mon ingestion par pure fainéantise : cela reste quand même dur à avaler surtout quand on se porte comme un charme. En cas de migraine ou de dérangement intestinal, il m’arrive même de prendre des cachets (sacrilège !), plus pratiques et souvent aussi efficaces, sachant que je pourrai toujours boire à la source en situation de détresse.
Je voudrais au passage contester un argument malencontreusement utilisé par le néanmoins très respectable John W. Armstrong dans son admirable traité "The Water of Life" (l’Eau de Vie)³ : il cite un passage de la bible où il est dit “Bois les eaux de ta propre citerne” (Proverbes, 5:15) comme preuve que l’urothérapie est une injonction divine, mais si l’on se penche sur l’ensemble du texte en question, on s’aperçoit que cela fait uniquement référence à la fidélité conjugale. Il s’agit donc d’une tentative de récupération mal à propos et trop facile. Je reconnais que la manœuvre avait de quoi séduire mais il faut parfois savoir résister à une tentation (même biblique) si l’on veut rester crédible.
Être accusé de manquer de rigueur intellectuelle lorsqu’on est sincère par ailleurs peut se révéler dommageable pour la cause que l’on défend (surtout si celle-ci est juste, comme c’est le cas). D’autres comme le Dr G.K. Thakkar citent l’Évangile selon St Jean (4:14-15 et 7:37, 38), mais il est clair qu’en lisant ces passages, on comprend que, même en paraboles, le Christ ne parle pas de l’eau de la vie éternelle comme étant l’urine (faudrait pas prendre des vessies pour des lanternes ! ou le contraire).

Les gens n'en ont cure

En 1990 donc, et comme tout nouveau converti, j’aurais voulu propager la bonne nouvelle afin d’en faire profiter le plus grand nombre, mais j’ai vite déchanté car les gens n’en ont cure (c’est bien le cas de le dire) et je les comprends très bien : depuis la “révélation” j’ai eu moult fois recours à la médecine allopathique (i.e. chimique et moderne), et ce avec bonheur. Inutile donc de déranger les bonnes habitudes.
Par contre, il y a des cas où cela pourrait être bien utile car plus efficace et moins coûteux, mais c‘est peut-être pour cela qu’il ne faut pas trop s’en mêler non plus [4]. Je me permettrais simplement de donner un conseil aux toxicomanes (consommateurs d’opiacés): en cas de manque soudain, rien de tel pour décrocher en douceur que d’ingurgiter un maximum de sa propre urine qui contient forcément une bonne dose de produits encore actifs plusieurs heures après le dernier shoot (ou sniff). A chaque ingestion, le corps re-filtre et retient toujours quelque chose d’utile pour lui. Je n’ai jamais eu l’occasion de tester moi-même car j’avais arrêté de “fixer” (shooter) plusieurs années avant de découvrir cette thérapie. Je me souviens qu’en crise de manque, il m’arrivait de pisser carrément vert, c’était fort peu ragoûtant, mais pendant le sevrage, on est prêt à avaler n’importe quoi afin de calmer la douleur et dormir un peu. En 93, à Paris, un ami m’avait fait manger des champignons “magiques”; et alors que j’avais atteint la “vitesse de croisière” (i.e. après la montée du “trip”), j’ai avalé un bon verre de ma production et ça m’avait tout de suite mis les “boosters”. C’est une pratique bien connue en Amérique du Sud (où ils ont tous les champignons qu’il faut). Faites une expérience toute simple : humez votre miction après avoir mangé des asperges et vous verrez que c’est parfumé comme un velouté. On en reprendrait presque une louche !

Raymond VERGÉ

ndlr: gageons qu'avec une telle envolée, notre lecteur nous donnera du plus solide la prochaine fois.

Notes:
¹cf. José Maria de HEREDIA, Les conquérants, 1893
²et de la croupe aux petites lèvres, y’a une sacrée tirée…
³The Water of Life: a treatise on urine therapy by J.W. Armstrong, Health Science Press, 1 Church Path, Saffron Walden, Essex, England, 1971 - ISBN 0 85032 052 6. Ce livre a été publié par d’autres maisons d’édition dans différents pays. Je n’ai pas trouvé grand-chose sur la vie de ce monsieur plutôt discret sur lui-même (et disert sur son thème de prédilection), mais j’ai lu qu’il avait été blessé pendant la guerre de 14-18. Et je ne sais quand, comment et où il est mort.
4 Les enjeux financiers étant tellement énormes que cela pourrait être très dangereux, à mon avis, pour quiconque tenterait de le faire, car tous ceux qui gravitent dans la galaxie pharmaceutique n’apprécient pas qu’on leur fasse de la concurrence même si c’est de manière désintéressée et philanthropique. D’ailleurs, l’urine est utilisée dans la pharmacopée occidentale, en cosmétique notamment, mais bien sûr les industriels évitent le sujet.

*******

En ce qui concerne votre belle rubrique "café", pour ma part et de nombreuses sources, le thé serait la plus consommée après l'eau - encore faut-il savoir si l'on mesure le poids du thé ou du café ? Ou alors, les poids du café ou des feuilles de thé utilisés.

Philippe MARGOT



Et toujours : LE GUIDE MONDIAL DE LA GUEULE DE BOIS - toutes les boissons du monde selon trois catégories :

=   = =

Le monde est réparti en "continents" : Aquavitland, Beerland, Vodkaland, Wineland... De multiples liens sont proposés permettant de comprendre la nature du nectar en question et de faire vos choix. 5000 bières testées et notées, des centaines de vodkas, des fiches descriptives... Une liste alphabétique vous permet une approche géostratégique raisonnée. Vos témoignages permettent une mise à jour permanente. Suivez le Guide !

« Miracle du vin qui refait de l'homme ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être : l'ami de l'homme »

(René ENGEL) Annuaire des Oenophiles

Organe Central du Parti Alcoologiste Français (Aile Modérée) - 

a



Copyright © 2005-2022  PAFmag. All rights reserved.