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Les boys en Irak : « Rum, sodomy and the lash »

"Le rhum, la sodomie et le fouet", voilà les seules promesses que faisait Winston Churchill à ses troupes.

Même si leurs entrailles tenaient le coup et que leur dos résistait à la flagellation arbitraire, les soldats de Sa Majesté savaient qu’ils bénéficieraient au petit soir de doses non homéopathiques d’infâmes alcools frelatés.

En termes de sodomie et de flagellation, les gardes-chiourmes U.S. de la prison d’Abu Graib n’ont donc fait, en perpétrant ces indélicatesses, que perpétuer une tradition des troupes anglo-saxonnes.

Mais pour les centaines de milliers de soldats U.S. stationnés en Irak, le rhum n’est pas au rendez-vous. Et pourtant, 55° à l’ombre, ça s’arrose ! Las, l’armée américaine, loin de montrer sa reconnaissance aux National Guards et autres volontaires, interdit la distribution de la moindre goutte de boisson civilisée au cœur de la Mésopotamie barbare. Tout contrevenant militaire est immédiatement sanctionné par des brimades, rétrogradé ou même traîné en cour martiale. Tout contrevenant civil est viré et envoyé en enfer ou même renvoyé aux Etats-Unis.

Soleil : 55° ; bière : 0°

 

Contrebande & marché noir

Bref, les cannettes de bière et les bouteilles de whisky sont apparentées à des armes de destruction massive. C’est la prohibition, avec ses effets classiques : contrebande, marché noir, alcools frelatés…

Et les soldats déployés en Irak déploient des trésors d’imagination pour objurguer le sifflement des balles en sifflant ce qu’ils peuvent grappiller. Chaque soir, ils estiment avoir assez trinqué durant la journée (tirs de mortiers ennemis ou attentats suicide, supplice du soleil sous des armures capitonnées qui renforcent la sensation d’étuve) pour pouvoir trinquer à leur vie sauve et reconstituer la sueur qui relève plutôt du gaz d’émission.

Mais pour nos héros, le vrai danger surgit le soir, lorsque la police militaire défonce une porte, emmène femme et enfants au poste pour perquisitionner le lieu supposé du crime. Pour les cas légers, les soldats de God bombardent les coupables de glacis de bière non alcoolisée – pour alléger les stocks d’une boisson délaissée pas les boys, visiblement peu enclins à respecter ce type de procédures.

"Avec autant de degrés, il va en prendre pour son grade"

La charia américaine

Le moral est d’autant plus atteint que lesdits boys savent que les confrères britanniques établis dans le sud ont droit à des rations de ale, que les Italiens basés à Nasiriyya peuvent acheter toute la bière nécessaire, et que les Polonais ou les Ukrainiens stationnés près de Bagdad ont suffisamment de know-how pour transformer le moindre palmier en usine à vodka.

Duty not free

Reste donc aux vaillants G.I.s le marché noir. Une bouteille de bourbon entrée de gamme et entrée clandestinement se négocie à 50 dollars. Elle est en général introduite par les camionneurs turcs, qui voient en ce trafic un acte de commisération, donc compatible avec leur religion.

Bourbon entrée de gamme entré illégalement : 50 dollars

Les Chrétiens irakiens seraient les alliés naturels de la cause des G.I.s. Mais leurs compatriotes musulmans, depuis la chute du régime, ont éliminé à la grenade toutes les échoppes de vins et spiritueux. Certains Chrétiens parviennent quand même à fournir des bouteilles, mais elles sont en général peu engageantes, tel le « Johnnie Warker ». Pas besoin d’étiquette pour avertir le consommateur sur les risques encourus.

Reste une solution à l’ukrainienne. Le problème, c’est que les soldats américains n’ont pas la culture des Slaves en la matière. Tous ont d’ailleurs en mémoire les essais malheureux lors de la première opération « Desert Storm » en 1993 qui pour beaucoup s’est transformée en blind storm, les laissant aveugles suite à l’ingurgitation d’alcools frelatés. De surcroît, le foie des boys non sollicité depuis si longtemps se trouve atrophié. La chaleur et le stress aidant, ils se retrouvent souvent K.O. au moindre verre et, même si les dégâts sont limités, ils sont immédiatement démasqués.

Les seigneurs de la guerre

En fait, les privilégiés qui, soit par connexions, soit par savoir-faire, sont en mesure de fournir de l’alcool, sont aujourd’hui les vrais maîtres de l’armée U.S. en Irak. Ils tiennent tout le corps d’armée, du simple bidasse à l’officier supérieur.

Parmi les contrevenants les plus notoires, on remarque les employés de Kellogg, Brown, and Root (KBR), la filiale de Halliburton, l’ancienne société de Dick Cheney. KBR emploie des milliers de personnes sur le territoire occupé ; ils ont une réputation de véritables robots-cops. Et pourtant, une caisse de scotch se négocie chez KBR contre une installation de distribution d’eau ou contre l’intervention d’une grue ou d’un bulldozer.

Les eaux du Tigre pour toute consolation

Ce sont 150.000 soldats et soldates ainsi que des dizaines de milliers de civils qui se voient ainsi dénier le droit de trinquer à la santé de la fin du carnage, de la fin de la guerre ou de la fin du whisky à 50 dollars. Il est vrai qu'ils ont encore le temps de boire venir.

Selon The Associated Press et un rapport des forces armées américaines, ce sont les Marines qui supportent le plus mal le régime sec (on y dénombrerait 27,7% d'alcooliques avérés), suivis des fantassins et des mousses de la Navy. On ne compterait que 12,3% d'alcoolique dans l'armée de l'air. Mais presque 42% des soldats U.S. s'adonnent au moins une fois par mois au binge drinking (beuverie forcenée - voir notre numéro de septembre)

Sally O'GOULLOW

Sources : USA Today, The Washington Post, Modern Drunkard Magazine


GUIDE MONDIAL DE LA GUEULE DE BOIS (cliquez)

Ce Guide - une première mondiale - tente de répertorier toutes les boissons du monde ; leur impact moyen est décrit selon trois catégories :

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Le monde est réparti en "continents" : Aquavitland, Beerland, Vodkaland, Wineland... De multiples liens sont proposés permettant de comprendre la nature du nectar en question et de faire vos choix. Une liste alphabétique vous permet une approche géostratégique raisonnée. Vos témoignages permettront une mise à jour permanente. Suivez le Guide !


Le blog d'une Française en Arabie Saoudite


C'est en 1955 que Plon publiait le chef d’œuvre de Benoist Méchin : « Ibn Séoud ou la naissance d’un royaume ».
Ce génial auteur doit être en train de se retourner dans sa tombe en constatant les failles de « son » royaume - en particulier en regard des femmes – et le niveau littéraire de son éditeur.

Pour les membres du PAF, l’Arabie Saoudite est peut-être la seule destination au monde à systématiquement éviter - sauf connexions adéquates avec la classe dirigeante, chez laquelle le beaujolais nouveau coule à flot le jour B. Même en transit dans un aéroport, les autorités du royaume terrorisent tout porteur du moindre flacon, fût-il vide.

Et, pour nos membresses, le régime sec se double d’un système totalement dégradant qui a laissé de nombreuses meurtrissures. Nous ne citerons pas le nom de celle qui, par exemple, après avoir quitté définitivement le pays après un séjour de 4 ans à Riyad, y est retournée spécialement au cours d’un week-end pour balancer une queue de porc par-dessus le mur de la mosquée attenante à son ancien appartement. Prendre de tels risques montre bien le degré de sa meurtrissure.

Lever le voile sur la réalité saoudienne

Pris individuellement pourtant, les Saoudiens ne reflètent pas leur système (qu’en général ils stigmatisent). Ils se montrent souvent exquis, généreux et tolérants dès qu’ils sont pris hors système (de préférence à l’étranger). Ils sont d’ailleurs nombreux actuellement à séduire nos femmes et nos compagnes, déployant leurs atours d’Aston Martin et autres Maserati aussi blanches que leur burnous (thobe) assortis de leur charme exotique.

Plon montre aujourd’hui un certain courage à publier ce genre de témoignage, dans le contexte toujours délicat des relations entre la France et son alliée.

Mais pour relater les heurs et malheurs d’une expat française, l’éditeur a fait un choix surprenant parmi les dizaines de candidates talentueuses certainement prêtes à se défouler. Une « physicienne » relate sa vie quotidienne de ménagère à Riyad. Surprenante physicienne qui en page 147nous annonce que « 600.000 litres de lait représentent 200 piscines olympiques ». Une piscine olympique mesurant (en mètres) 50 (longueur) x 25 (largeur) x 2 (profondeur) = 2500 m3, soit 2,5 millions de litres PAR piscine, on s’interroge sur la physique de l’auteur, sans mettre en doute son physique, évidemment ; d'ailleurs, la qualité littéraire de ce blog explique que le correcteur de chez Plon ait baissé la garde (rebelote la page suivante, d’ailleurs).

 

Une vue très partielle


Certes, ce journal ingénu apporte des bribes de la vie quotidienne d’une ménagère vivant dans un compound, véritable Club Med isolant les expatriés du reste de l’Arabie Saoudite. Mais on est très loin de la réalité dramatique vécue par celles qui vivent ou on vécu à Riyad. Mille histoires plus drolatiques ou dramatiques les unes que les autres justifiaient un tel ouvrage. Par exemple, les supermarchés présentent en général sur les mêmes rayons tout l’attirail du brasseur ou éleveur maison (jus de raisin, ferment, récipients, serpentins…). Les supermarchés sont d’ailleurs les uniques lieux de rencontres possibles entre hommes et femmes, d’où de savoureuses anecdotes.
Et quand notre physicienne affirme qu’avant l’attaque de la Grande Mosquée en 1979, le système était beaucoup plus tolérant, on voit que ni l’auteur, ni l’éditeur n’ont pris la peine d’effectuer la moindre vérification. La situation dans les années 70 était incomparablement pire, et ce pour de nombreuses raisons :
• Il fallait présenter un certificat de baptême (et une attestation médicale pour les hommes de non circoncision) pour pénétrer le Royaume ;
• Les passeports étaient confisqués à l’arrivée et étaient parcimonieusement rendus dans des officines toujours différentes, toujours mystérieuses ;
• Il fallait demander un visa pour sortir de Riyad, ce qui pouvait prendre quelques jours ou quelques semaines, en vue d’atteindre l’aéroport international (Djeddah ou Al Khobar) ;
• Il fallait demander un visa de sortie du Royaume, qui pouvait prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois ;
• Il fallait réserver, après délivrance du visa de sortie de Riyad, une place sur l’avion pour Djeddah ou Al Khobar ;
• Arrivée à l’aéroport, réserver son vol international, et poireauter des heures ou des jours parmi la foule des pèlerins en transit vers la Mecque, alors que les sièges étaient étudiés pour qu’on ne puisse s’allonger et que la convivialité du buffet laisser à désirer ;
• Il fallait réserver plusieurs jours à l’avance une communication téléphonique internationale ;
• Il n’y avait pas de téléphone portable, pas de fax ;
• Aucune parabole ne permettait de capter le monde extérieur et aucune lueur libérale ne pointait à l’horizon.


Aujourd’hui, l’évolution des moeurs est en route. Riyad est le théâtre d’une vie gay semi-officielle. Une certaine libéralisation est en cours (voir le Monde Diplomatique). Il y a même eu des pubs à un certain moment dont le Celtic Corner, jusque fin 2000, chose impensable dans les années 70.
Et aucune allusion, dans ce blog, à la réalité judiciaire : n’importe qui peut être arrêté n’importe quand et n’importe où, sans espoir de secours ni de recours. Les témoignages sont multiples dont celui de ce malheureux infirmier belge. Et rappelons que 66 exécutions publiques au sabre sont recensées depuis janvier 2005.

En réalité, ce que montre ce livre, c’est que cette jeune femme s’est ennuyée ferme. A cet égard, le style de sa relation est adéquat…

A quand un vrai journal, à la dimension de la réalité saoudienne ?

Jean-Pierre JUMEZ

* Journal d'une Française en Arabie Saoudite, par Lucie Werther, éditions Plon (14,50 euros en France métropolitaine)


Gérard Depardieu : production en hausse, consommation en baisse

Gérard Depardieu affirme qu'il "ne boit plus depuis six mois" et se défend d'être apparu ivre le vendredi 16 septembre au cours du talk-show "Friday Night with Jonathan Ross" sur la BBC.

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A Vinexpo, le 19 juin : demain, j'arrête!

"La vérité, c'est que je ne bois plus depuis six mois", affirme l'acteur au JDD*, alors que dans le feu de l'action, il avait déclaré à la BBC qu'il pouvait boire "de 4 à 8 bouteilles de vin par jour".

Comme le démontre la photo que nous publions ci-dessus, l'acteur ne saurait renoncer au vin : comment le pourrait-il alors qu'il est l'heureux propriétaire de 200 hectares de vignobles, dont le célèbre château-de-tigné, en Anjou.

En réalité, une erreur de traduction explique cette apparente contradiction. GD aurait tout simplement murmuré : "La vérité, c'est que depuis six mois je ne bois plus AUTANT". Le dernier adverbe était, il est vrai, à peine audible. Mais cet adverbe introduit une nuance capitale ! Le débit qu'annonce Gérard Depardieu reste de ce fait parfaitement cohérent. Il ne boit plus QUE 4 à 8 bouteilles par jour. Nous lui conférons un statut de membre honoraire pour une contribution exceptionnelle à la cause.

Par ailleurs, à l'instar de Jeanne Moreau (au cours de l'émission "Actor's Studio") ou de feu Jean-Edern Hallier (à la Conférence Berryer), GD a défié ses ayatollahs en allumant ostensiblement une cigarette, Sommé de l'éteindre par l'animateur, il a alors laborieusement écrasé son mégot sur la moquette du studio.

Essaie de m'arrêter, pour voir

Résultat : la vedette, qualifiée de "plus grand acteur français vivant" par Jonathan Ross, a quitté le plateau sous des tonnerres d'applaudissements,

N.B. : La filière vin est actuellement bien mise à mal. Vous pouvez contribuer légèrement à sa sauvegarde tout en devenant un contribuable allégé. Mises à part les considérations oenologiques, investir dans la vigne procure en effet une certaine euphorie fiscale car votre vignoble sera considéré par le fisc comme patrimoine professionnel (et vous échapperez donc à l'ISF, cette calamité qui frappe tous les lecteurs de PAFMAG).

* selon une interview accordée le 18 septembre au Journal du Dimanche


Sarkozy / Villepin : la soif du pouvoir

Sarko boit de l'eau, Villepin boit du vin. Qui boira du petit lait ?


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ARE YOU READY FOR?

LACK OF ALCOHOL MAY BE HAZARDOUS TO YOUR HEALTH


A BOIRE !

Edouard Baer, un acteur imprégné

Sorti en 2003, ce film est disponible en DVD (Aventi). Subtil cocktail d'émotions, servi par la performance d'Edouard Baer campant à la perfection l'ivrogne tel qu'on le rêve. Emmanuelle Béart et Atmen Kelif complètent une distribution réussie.

L'action se situe dans une station de ski car, explique Marion Vernoux, la réalisatrice, "la station de sport d'hiver fonctionne à la manière d'une scène de théâtre : c'est un endroit décalé, isolé, bloqué par le froid et par la pente. Une impasse, dans laquelle même le plus lâche ne peut pas faire autrement que de se confronter à lui-même".

Et les trois personnages qui, pour des raisons diverses, sont en mal de vivre, subissent le test de l'alcool révélateur dans cet environnement stérile.

Saluons le médecin ivrogne, plus vrai que nature (enfin, pas tous !), Edouard Baer, parfaitement imprégné de son rôle, tantôt en montée, tantôt en descente.

Making of à découvrir sur allociné

A. LEONCE LABOIE

P.S. : Attention, sur certaines copies, le son est peu audible.


Bière gagnante au Cameroun

La loterie des capsules

La compétition entre brasseurs camerounais est si féroce que les capsules sont devenues une véritable monnaie d'échange. En effet, les capsules sont devenues de véritables billets de loto, permettant de gagner des prix allant d'une bouteille gratuite à une voiture de luxe. Boire un pot est désormais doublement festif car il n'est pas rare de se voir régaler d'une tournée générale.

Les capsules deviennent ainsi une monnaie d'échange ou un matabish pour éviter une contravention.

On a gagné !

Une nouvelle jurisprudence est en train de voir le jour. Un dragueur avait en effet offert une bière à une proie potentielle. Bingo ! La capsule valait une voiture ! Mais qui donc en était l'heureux propriétaire ? Eh bien, celle qui a consommé la bière, a-t-il été décidé. Depuis, Ces messieurs préviennent : ce qu'ils offrent, c'est le contenu et non le contenant.

(BBC News)


Un amateur de nuisances se fait payer en nature

Cet agent chinois est spécialisé dans la destruction de nids de guêpes. Les médias se sont emparés de lui car, comme seuls émoluments, il ne demande qu'à emporter ses prises. Il les fait griller et accompagne son plat favori d'un alcool parfumé à la guêpe.


Match France-USA : 1 - 0

Après 20 ans de négociations, les exportateurs français de vins & spiritueux obtiennent un premier résultat.

 

Un accord donnant un cadre de travail restreint désormais aux Américains l'utilisation de noms de terroirs français (champagne, chablis...) à leur seul territoire. A noter que les élus français restent inquiets. 


Septembre : coup d'envoi des vendanges en Ile-de-France

Villepinte, Aulnay, Argenteuil, Tacoignières et, bien sûr Suresnes proposent de nombreuses festivités.

Association des Vignerons Franciliens Réunis


Retour du touriste spatial Greg Olsen

L'Américain est un grand amateur de vin. Il avait emporté avec lui des plants de pinot sud-africain pour les installer dans le compartiment d'expérimentations. Après une dizaine de jours en orbite, il est trop tôt pour juger de la qualité d'un éventuel "spatial vintage".

N.B. : à noter que la consommation de vin bat actuellement tous les records aux Etats-Unis, avec une progression de 4% sur l'année dernière.


 

RALLYE VITICOLE « LES VICTOIRES DU VIN »

LE PREMIER MILLÉSIME DES VINS ROUGES
DE LA NOUVELLE AOC CÔTES DE PROVENCE SAINTE-VICTOIRE

Ce rallye viticole propose le temps d’une journée une découverte conviviale et ludique des 16 caves et domaines de Sainte Victoire. Dans un cadre grandiose, le parcours ponctué d’énigmes, de rencontres avec les vignerons et de visites, offre diverses animations liées à l’univers du vin : initiation à la dégustation, accord mets/vins, dégustation à l’aveugle, vin et santé, etc…


Elisabeth Motsch évoque à l'Atheneum son livre "Ciels changeants, menaces d'orages / Vignerons de Bourgogne"

Ce livre dresse le portrait d'une vingtaine de vignerons, des plus grands aux plus modestes, leur philosophie, leur quotidien, leurs espoirs, leurs difficultés. Ils ont en commun d'être bourguignons et de partager le culte et la culture du vin. Bien sûr qu'on parle souvent de leurs vins, on les compare, on les note. Mais cet ouvrage parle de leur vie, aujourd'hui. Pour certains les orages s'accumulent alors que pour d'autres le ciel est plus serein. Ce livre n'est pas un guide d'achat, ni un cours d'œnologie, mais un livre d'écrivain, qui tente de comprendre la part humaine du vin.


Rappel

Producteurs et consommateurs (selon l'OIV 2004)

* en millions d'hectolitres

PAYS PRODUCTEURS
PAYS CONSOMMATEURS
France 56   France 37
Italie 51   Italie 27
Espagne 42   Etats-Unis 24
Etats-Unis 19   Allemagne 20
Argentine 16   Espagne 14
Australie 15   Chine 11
Chine 14   Royaume-Uni 12
Allemagne 11   Argentine 11
Afrique du Sud 9   Russie 8
Portugal 7   Roumanie 6
Chili 6   Portugal 5
Roumanie 6   Australie 4

Sur quel critère a été établie la fameuse liste des A.O.C. en 1855 ?

réponse


Une bière bien enrobée

Nous venons d'apprendre qu'un brasseur bavarois vient de mettre au point une bière si forte qu'il faut la boire dans un verre à liqueur. La bière serait fermentée pendant 12 semaines. Elle atteindrait 25,4° et coûterait 82 euros la bouteille. Si vous disposez d'informations complémentaires, merci de nous écrire.


Longue sécheresse, lac de vin

Organe Central du Parti Alcoologiste Français (Aile Modérée) - 

 



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