Etranger professionnel mais proche d'un certain Parti
Alcoologiste Français, je suis très vieille France
question vins. Je me suis arrêté sur des images genre
61 pour des grands bordeaux (ou même 55 pour le Château
Yquem), 61 pour le Bollinger, voire 14 pour le Pol Roger, 85 pour
les alsace,...
Mais voici que la France s'est entichée de
petits jeunes, AOC ou autres, autrefois relégués au
rang de bizuths. On me parlait de p'tit bordeaux, de champagne à
la coupe (l'étiquette étant soit cachée, soit
ornée du nom du patron, sans doute artiste en la matière).
C'était aussi le règne des oenologues,
qui m'ont fait participer au crachage collectif (coutume enfin interdite
en Chine), aux palabres sur les bordeaux 82, 85, voire 89, 90 ou
91. Seule l'intrusion d'un 61 pouvait leur couper le sifflet.

Dans cette vaste patrie qui s'appelle l'étranger,
on absorbe 85% des grands vins et champagnes français. Et
on ne participe pas à l'infanticide d'un millésime
récent. Le culte de la jeunesse vise des domaines qui n'ont
pas leur place ici.
Et voici que, la crise aidant, là où
on ne proposait que des bordeaux nouveaux (n'est ce pas, Borie Manoux?),
on commence à ressortir dans le polyèdre français
les vieilles bouteilles comme si elles étaient remplies de
liquidités. Le niveau des prix s'abaisse.
Et l'on peut à nouveau assortir des grands
repas à de grands vins.
* Correspondant de VANGUARDIA et du FIGARO MAGAZINE
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"Je
boirai du lait quand les vaches mangeront du raisin"
(Henri
de Toulouse-Lautrec)
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Organe
Central du Parti
Alcoologiste
Français
(Aile Modérée) - 
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