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Le monde selon l'alcool |
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- Février 2007 :
Sylvain Tesson, Jean-Edern
Hallier, CharleElie Couture, Elisabeth Motsch....
- Janvier 2007 :
Pierre Delanoë, Jean-Edern Hallier, les risques de
l'alcool au volant...
- Décembre 2006 :
Michel Onfray, le Vin dans ses Oeuvres, Resveratrol, JM Le
Pen, Security Feel Better...
- Novembre 2006 :
Bernard Pivot, Dégustation du champagne, Michel Daerden,
santé +, santé -,
spiritueux...
- Octobre 2006 : Karine et
le Gastronom, Airbus (suite) , Gérard Oberlé, les pays
producteurs, guides des vins...
- Septembre 2006 : Airbus
de Toronto, pénurie de vodka, histoire de l'anis, mezcal
au scorpion, enquête par autopsie...
- Juillet 2006 : La
Coupe est pleine... de vin, Gilles du Pontavice, Jules
Chauvet, tourisme alcoolique, musée de la vodka...
- Juin 2006 : Concert de
guitare et de charité, Marina Vlady, Kenneth Cook, Michel
Smith, Jérôme van der Putt, JP Géné...
- Mai 2006 : Surproduction,
Gloria Montenegro, Vignobles d'Ile-de-France, ébriété
Total, terroirs, Colin Clarke, urothérapie...
- Avril 2006 : A mort la
Gueuse ! Histoire mondiale de la table, pour Sigmund
Freud, au-dessous du volcan, caféologie...
- Mars 2006 : Ciels
changeants, menaces d'orage, la saveur du monde, un vin
griffé Azzaro, label "sud de france"...
- Février 2006 : Toute
honte bue à Outreau, la mort du vin, Bacchus sur
ordonnance, Vengeance tardive en Alsace...
- Janvier 2006 : Le
Roman des Jardin, Friterie-bar Brunetti, Philippe
Margot...
- Décembre 2005 : Le
veuvage des vins blancs, Olivier Todd, ex-Yougoslavie,
Koktebel, Heather Ale...
- Archives
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VOUS TROUVEREZ
ICI LES RÉCENTS ÉCHOS DU MONDE QUI SAIT VIVRE
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édito
de Jean-Pierre JUMEZ
Crash de
Toronto (suite)
Après analyse des boîtes noires, les
experts canadiens ont maintenant parfaitement
déterminé les circonstances de l’étonnant atterrissage
de l’Airbus d’Air France à Toronto. La procédure
Airbus recommande aux pilotes de « passer en manuel »
à 1000 pieds lorsque le temps est perturbé sur la
piste, alors que la procédure Air France, contredisant
celle du constructeur, préconise de ne déconnecter le
système automatique qu’à 300 pieds, ce qui laisse
évidemment peu d’initiative aux pilotes.
L’atterrissage tardif sur la piste
est donc explicable.
Mais pourquoi diable les pilotes
ont-ils attendu 12 secondes avant d’entamer la
procédure de freinage, surtout en sachant que la
motorisation de ce modèle n’est pas des plus
puissantes ?
Cette question, tout le monde
devrait se la poser, ou tout du moins la poser aux
intéressés. Or... black-out total de la presse
française sur cette affaire ! N’allez surtout pas
penser que les rédacteurs en chef s’inquiètent pour
leurs pages de pub, ou par la planche à billets mise à
leur disposition pour leurs virées aux antipodes. Mais
alors ?
Selon notre éditorialiste Colin
Clarke, expert en aviation et en alcoolisme, il faut
chercher la source du problème avant le décollage, où
les "pistes" sont nombreuses : Alcool ? Drogue ? Café
? Thé ? Jeu de hasard ? Internet ? Bigoterie ? Bref,
toute addiction susceptible d’entraîner somnolence,
lassitude, difficulté de concentration, erreurs dues à
l’'inattention, oubli, confusion, allongement du temps
de réaction, dégradation de la mémorisation, de
l'humeur et des performances physiques, psychomotrices
et mentales, baisse de la motivation et de la
vigilance…
Jusqu’à ce que nos deux as de
l’aviation soient entendus, nous publierons donc les
hypothèses de travail imaginées par Colin.
Enfin la vérité (dévoilée en
2022) :
En réalité, les conditions de cet
atterrissage étaient les pires que l'on puiss
imaginer: piste courte totalement inondée, vent de
travers excédant les capacités de l'A340, lequel ne
peut se poser que parfaitement horizontal (sous peine
d'accrocher le sol avec ses réacteurs), et encore
plein d'autres facteurs défavorables. Lorsque le
copilote a réussi à atterrir (plus de 1000 mètres
après le début de cette courte piste), il n'a pas pu
utiliser les rétro-freins avant de stabiliser la
trajectoire de l'avion (12 secondes) qui autrement
aurait quitté la piste.
Hypothèse n°1 – au hasard,
bien sûr – l’alcool au "volant". En trois épisodes
: décollage, vol, atterrissage.
GUEULE
& CASSAGE DE BOIS 1/3
par Colin Clarke
Colin Clarke : écrivain, peintre,
poète et scénariste
- Quelle heure est-il?
Le commandant de bord, un solide quinquagénaire, jette
un coup d’oeil à sa fausse Rolex - acquise au cours
d’une virée à Hong-Kong - et répond à son co-pilote :
« 10 heures 00 ».
- Allez, le coup de l’étrier !
Le co-pilote, un jeune épervier au profil d’Humphrey
Bogard, semble avoir sa dose.
- Nous avons encore droit à une demi-heure ! reprend
le Commandant
- Honnêtement, je ne peux plus. Allez-y, vous, si vous
voulez !
La beauté kosovare lovée (et louée)
entre eux deux était tout sourire, pensant aux
confortables revenus qu’allait lui générer cette nuit
dans un grand hôtel près de la Porte Maillot.
- Bon, autant profiter du forfait.
Passe-moi le whisky, j’ai besoin de tonus.
- Voilà, Commandant. Je vais prendre ma douche, mais
dépéchez-vous parce que le car part dans moins d’une
heure et pas question d’être en retard.
- Aucun risque, nous ne sommes qu’à deux minutes à
pied du terminal !
- Et n’oubliez pas qu’à Toronto j’ai prévu de quoi
meubler la rotation !
Les deux officiers résidaient en
province et avaient décidé de passer la nuit à Paris
avant de prendre leur poste aux commandes de l’Airbus
pour le vol 358 qu’ils devaient emmener à Toronto.
Décollage prévu : 13h 15.
- Ce serait quand même mieux si elle
parlait un poil d’anglais ou de français pour qu’elle
comprenne mes préférences autrement que par voie de
mime !
- Que voulez-vous Commandant, à son âge, elle n’a pas
eu le temps de tout apprendre.
- En tout cas, moi, à ton âge, je n’aurais pas refusé
une dernière tournée !
- Profitez-en, nous payons moitié moitié, vous êtes
gagnant !
Les joies du biplan
Sortant de la douche un peu plus
tard, le co-pilote se verse une bonne rasade avant de
sortir son portefeuille. Avachi en travers du lit, le
Commandant réclame la bouteille et désigne le canapé à
son compagnon :
- J’ai du liquide dans mon pantalon.
- Ca m’étonnerait qu’il en reste beaucoup !
- Ah, ah, ah !
La jeune Kossovare connaît quand même
deux mots :
- My tip ?
- Allez, sois mignonne, poulette, retourne à la crèche
; au revoir et merci !
Revenant de la salle de bains, le
commandant s’inquiète :
- Regarde ma tête, on dirait des fesses de babouin !
- Euh… vous vous sentez bien, Commandant ?
- D’habitude, je récupère vite. J’utilise la méthode
d’Hippocrate : le mal par le mal. Va acheter un flask
dans le lobby, je te retrouve dans le car.
- Moi, je récupère en dormant. Donc si le vol est
calme, aucun problème.
Dans le car, les deux officiers se
sont judicieusement placés au fond, alternant rasades
discrètes pour conserver la forme et chewing-gum pour
donner le change.
A l’aéroport, ils remplissent leur
plan de vol et sortent du local technique. Un incident
les retarde : c'est qu'entre terminal « B » et « D »,
il y a une nuance géographique.
- Peu importe l’avion qui se trouve
dans ce terminal ; du moment qu’il vole, je peux
l’emmener à Toronto !
- Allons, Commandant, un peu de considération pour les
passagers !
- Bon, d’accord ; attends-moi, je vais me rincer le
visage dans les toilettes.
- Je vous accompagne, je vais me rincer la gorge.
Vous en reprendez bien
une, Commandant !
Les passagers sont déjà prêts à
embarquer lorsque les deux officiers rejoignent le
cockpit, sous l’œil perplexe du chef de cabine.
- Allons-y pour la checklist, dit le
co-pilote en ouvrant le manuel.
- Oh, laisse tomber, je vais le faire de mémoire, nous
sommes en retard ! Préviens la tour de contrôle que
nous sommes prêts. Et dès qu’on a décollé, trouve-moi
le téléphone de l’hôtesse qui plaçait les premières
classes.
Suite (éventuelle) au prochain
numéro.
Traduction : Sally O'Goullow
Le renforcement
des mesures de sécurité ne sera pas sans
conséquences
Les projets d’attentats terroristes
déjoués au mois d'août par la police anglaise
prévoyaient l’utilisation d’explosifs liquides. Cette
menace a et aura des incidences sur le commerce des
vins.
Il faudra faire montre
d'imagination
La plupart des compagnies et des services de sécurité
des aéroports ont interdit temporairement le transport
en cabine de produits liquides. Conséquence immédiate
: les ventes de vins et d'alcool ont baissé dans les
magasins duty free. Autre conséquence probable : le
conditionnement et le transport d’échantillons et de
mignonnettes nécessitera une nouvelle organisation.
Et n'oublions pas la galère des
musiciens dont les instruments sont désormais
suspects.
Cela dit, pour voyager en toute
sécurité, préférez Air
Pluton (PowerPoint... désarmant)
Sylvain HAIBON
(publicité)
ARE YOU READY FOR?
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LACK
OF ALCOHOL MAY BE HAZARDOUS TO
YOUR HEALTH
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Du dépôt
dans la vodka
En 1977, l'entreprise d'Etat qui
détenait le monopole de la vodka en république
populaire de Pologne a saisi un tribunal de
commerce international en arguant que, puisque cet
alcool avait été distillé pour la première fois en
Pologne, seules les entreprises polonaises avaient
le droit de le vendre sous le nom de vodka. Dans
un premier temps, le ministère du Commerce d'URSS
a cru qu'il s'agissait d'une plaisanterie.
L'affaire était particulièrement pernicieuse, car
elle touchait au cœur de l'âme russe, sans parler
de la solidarité du pacte de Varsovie.
Le ministère soviétique demanda
une enquête. Les archives nationales n'ayant pas
été d'un grand secours, l'historien William
Pokhlebkine s'attela à la tâche. Après des années
de recherches, il arriva à la conclusion que la
vodka avait probablement été distillée pour la
première fois dans un monastère moscovite entre
1440 et 1478, soit des décennies avant son
apparition en Pologne.
Polonaise, la vodka ?
Par la force ou par la russe, non !
En russe, vodka signifie "petite eau". Le Russe
moyen en boit 20 litres chaque année, un record
mondial. Il y a quelques années, le médecin
finlandais qui dirigeait le bureau russe de
l'Organisation mondiale de la santé a déclaré qu'à
"ce régime-Ià, enFinlande, la moitié de la
population serait morte au bout d'un an". Les
Russes lui ont rétorqué: "C'est notre mode de vie.
Comment voulez-vous qu'on arrête de boire avec un
climat comme le nôtre ? Le peuple est prêt à vivre
chichement, mais, si on l'incitait à arrêter de
boire, on risquerait de connaître des troubles
sociaux. "
"Que faire ?" demandait Lénine.
Etant non seulement historien mais aussi patriote,
Pokhlebkine a ajouté à son livre consacré à
l'histoire de la vodka un chapitre concernant la
montée de l'alcoolisme dans le pays et les moyens
d'y remédier. Mais certaines de ses propositions
étaient trop radicales par rapport aux normes
russes : retrait du permis de conduire ou
encouragement des personnes dépendantes à se faire
soigner (les Alcooliques anonymes étaient
interdits en URSS). Cela ne l'a pas empêché
d'avancer un argument familier aux chantres du
libre arbitre: ce n'est pas la vodka qui saoule
les gens, ce sont les gens qui se saoulent avec la
vodka.
Aujourd'hui, les travailleurs
russes ont plus que jamais besoin de savoir en
quoi les propositions de Pokhlebkine peuvent
répondre à la question de Lénine. La question peut
se poser en ces termes : un bon prolétaire n'a pas
de problème avec l'alcool, sauf lorsqu'il ne peut
pas trouver de quoi boire. En 1982, le tribunal
international a fini par trancher: la vodka était
russe. Cette heureuse conclusion fut suivie par
les funestes décisions de Gorbatchev et la chute
du communisme en Europe, à laquelle nous pouvons
toujours lever notre verre en disant, non sans une
certaine ironie: "Na zdarovié /" (A la vôtre 1).
Joseph Tartakovsky, L.os
Angeles Times, repris par Courier
International
Pénurie
(dés)organisée
Grâce à notre
correspondante Vera GROG, Justin PETIT-DERNIER
n'est pas en manque
Il est devenu impossible de
trouver un vin ou une vodka de qualité en Russie.
Les rayons des magasins sont vides. Les
restaurateurs n'en proposent plus et certains
autorisent leurs clients à venir avec leur propre
bouteille. Seule l'Eglise orthodoxe a déclaré
qu'elle avait encore des réserves...
Cette pénurie prend une ampleur nationale. Elle
s'explique par le manque de coordination entre le
ministère du développement économique et du
commerce, le service fédéral des impôts et celui
des douanes ainsi que de l'entreprise publique
Atlas, qui a conçu le système informatique « Egais
».
La loi des séries
« Afin d'éradiquer la
contrefaçon » (et surtout pas en représailles
économiques), un embargo a été décrété sur les
alcools géorgiens et moldaves. Puis une loi a été
adoptée pour réglementer la production et la vente
de produits alcoolisés, tout alcool étranger
devant porter une nouvelle étiquette fiscale avant
le 1" juillet. Mais le nombre de vignettes éditées
a été insuffisant. Chaque bouteille doit aussi
posséder un code-barres indiquant le producteur,
l'importateur, les propriétés de la boisson. Là,
c'est l'informatique qui a connu des problèmes
techniques. Au final, les prix des vins nationaux,
privés de concurrence, ont grimpé de 10 % à 15 %.
Certains soupçonnent que cette crise ne soit le
fait des producteurs nationaux. Le quotidien
Vedomosti rappelle, lui, qu' « Egais » a été
élaboré sous la tutelle du FSB (ex KGB) et estime
que ce dernier « va gagner 239 millions de
dollars» en obligeant les acteurs du marché à
payer pour y avoir accès.
La nouvelle loi concerne aussi parfums et
médicaments. Pour ces derniers, les entrepreneurs
ont appelé le premier ministre Mikhail Fradkov à
reporter l'introduction du système au 1" janvier
2007. Celui-ci a affirmé vouloir « prendre des
mesures urgentes » pour régler la crise.
(Madeleine Vatel Le Figaro)
Mais tout
n'est pas perdu
Pendant ce temps-là, le challenge
"40 dés de vodka" 2006 a été gagné le 26 juillet
par Sam.
L'histoire
passionnante d'une boisson dix fois millénaire
Anis Dei
L’anis n’a jamais été
clair. De Babylone au Japon, de l'Egypte à la
Chine, de Rome à Beyrouth, de Bordeaux à
Marseille via Pontarlier, il se balade depuis
bientôt 10.000 ans, capable du pire et du
meilleur et entretenant toujours un doute sur sa
personne.
Tantôt le voici vert et en
grains, Pimpinella anisum de la famille des
ombellifères, une charmante plante d'une
cinquantaine de centimètres de hauteur avec une
tige longue et fine, un feuillage léger et aéré,
des fleurs blanches et des petits fruits gris
verdâtre. Il pousse partout autour de la
Méditerranée. Et puis voilà l'autre, l'anis étoilé
ou badiane, Illicium anisatum de la famille des
magniolacées, issu d'un arbre pouvant grimper à 12
mètres de hauteur. Feuilles persistantes et fleurs
clairsemées, graines rougeâtres cachées dans 6 à
10 follicules d'aspect « caréniforme » disposés en
étoile, ce badianier ne se rencontre qu'en Chine
et au Vietnam.
Pour mieux brouiller les pistes, chacun a ses
faux-monnayeurs. Foenicuillum vulgare pour le
premier. Des graines de fenouil appelées anis de
Paris et appartenant aux ombellifères comme l'anis
vert. Illicium anisatum, pour le second ou
badianier du Japon, dont les fruits à odeur de
cannelle, plus petits et avec une pointe en
crochet peuvent être toxiques.
Dès son arrivée au jardin d'Eden, l'anis s'est
placé sous la protection des dieux et des
puissants, offrant ses vices et ses vertus au plus
grand nombre. la Bible et le Bhagavata-Purana lui
tressent louanges. Egyptiens et Japonais en
honorent leurs dieux et les Chinois en décorent
leurs tombes.
Propice au foie, à
l'estomac, au poumon...
Pythagore, Hippocrate, Pline,
Ambroise Paré, Marie Brizard, Rimbaud, Van Gogh,
Paul Ricard, France Gall ont dit à leur manière ce
que l'école de Salerne inscrivait dans ses
préceptes dès le Moyen Age: « Propice à l'estomac,
il éclaircit la vue / Que d'anis excellent à la
maison soit pourvue! Du vieillard rajeuni sait
réveiller l'ardeur / Du foie et du poumon dissipe
la douleur / De la semence encore le salutaire
usage / Bannit de l'intestin le vent qui faisait
rage ».
L'anis ne craignait ni la peste
ni le choléra et fut prétexte à d'innombrables
macérations, décoctions et autres infusions que la
médecine, la pharmacie, la parfumerie et la
cuisine ont utilisées sans relâche depuis des
millénaires. Il lui fallut pourtant attendre
l'inventeur de l'alambic, Jabir Ibn Hayyan
(721-815), pour connaître son véritable destin :
l'alcool. Les Chinois revendiquent également
l'invention de la distillerie mais c'est
incontestablement au Proche-Orient que se sont
épanouies les boissons anisées à fort degré,
Même en terre musulmane
On notera que l'union de l'anis
et de l'alcool fut consommée en terre musulmane où
ce dernier a mauvaise presse. Le raki originaire
de Turquie et l'arak fabriqué au Liban, en Syrie.
En Jordanie ignorent superbement les avis du
Prophète. Eau-de-vie de raisin aromatisée à
l'anis, le raki, transparent comme l'eau, titre
facilement 40° à 50° et ses amateurs ont su
habilement contourner l'interdit en le faisant
servir dans deux verres: un pour l'eau, un pour
l'alcool. La légende raconte qu'un calife ayant
interdit sa consommation sous la pression des
intégristes se rendit un jour incognito dans
quelques estaminets de sa cité où il fut surpris
de constater que les clients buvaient deux verres
d' «eau» il la fois. Averti du stratagème, il se
montra grand seigneur et promulgua un décret
autorisant son usage, mais uniquement de cette
façon-là. On aimerait le croire...
L’arak qui aujourd'hui régale surtout les Libanais
se distille en trois passes, l'anis n'y étant
introduit que pour la dernière chauffe. Il se dit
que la qualité de l'eau est au moins aussi
importante que celle de l'eau-de-vie.
Concocté avec du
mastic issu d'un lentisque de l'île de Chios
Ouzo en Grèce avec du mastic
issu d'un lentisque de l'île de Chios, anésone à
base d'anis vert en Espagne, sambuca italienne
dont l'ingrédient principal est le sureau
(Sambucus) associé il l'anis étoilé, les liqueurs
d'anis ont suivi leur chemin autour de la
Méditerranée. Bues avec ou sans eau à l’apéritif,
pendant le repas ou en digestif, elles ont créé un
certain art de vivre dont le mezzé libanais est
l'expression la plus achevée. Partage des mots et
des mets à l'abri du soleil, dans une ambiance
paisible au goût anisé.
En France. L’histoire a commencé dans la région
bordelaise avec la bénédiction du Seigneur puisque
Marie Brizard soignait les pauvres et les malades.
Un homme lui confia en remerciement le secret d'un
élixir à l'anis de sa composition. Marie l'essaya
sur ses patients qui s'en déclarèrent fort
satisfaits. Et ainsi naquit, en 1755, l'anisette
Marie Brizard. Elle existe toujours. Le même amour
du prochain animait la mère Henriod qui cueillait
des herbes dans le Val-de-Travers (Suisse). Elle
en faisait des infusions pour soulager les maux du
voisinage. Henri-Louis Pernod, fils de bouilleur
de cru, eut le premier l'idée de distiller ce
mélange de grande absinthe, d'anis étoilé, d'anis
vert, de fenouil et de mélisse, produisant une
liqueur ambrée aux reflets verts. Jadis boisson
curative, l'absinthe entrait dans la cour des
grands : les apéritifs titrant 70°, On connaît le
sort de cette union fatale entre l'anis et
l'absinthe : elle fut interdite en 1915 en raison
des dégâts causés à la santé des travailleurs et
des artistes.
Et le pastis fut
Qu'à cela ne tienne, l'anis
allait remonter la pente seul, sans les produits
toxiques telle la thuyone contenue dans la grande
absinthe. Ce fut la bataille des degrés pour
sortir de la prohibition. En 1920 les anisés à 30"
sont autorisés, en 1922 ils montent à 40° pour
atteindre finalement 45° en 1938. Le pastis et
Paul Ricard sont les grands vainqueurs, mais
catastrophe, les voilà à nouveau bannis en 1940,
accusés par les ligues antialcooliques d'avoir
provoqué la défaite.
Paul Ricard se sentit
visé
Paul Ricard part dessaler la
Camargue pour y planter du riz... Il faudra
attendre 1949 pour retrouver une législation
tolérante toujours en vigueur et asseoir
définitivement la réputation du pastis, l'apéritif
du soleil. L’anis est roi puisqu'il en constitue
la base : l'anéthol obtenu par distillation de ses
essences. On y ajoute de l'eau, du sucre, un
concentré liquide de réglisse et les diverses
plantes aromatiques qui varient à l'infini selon
les recettes. Il s'en boit 150 millions de litres
chaque année en France...
L'anis serait-il définitivement tombé dans la
boisson ? C'est mal le connaître. La badiane
contient en effet de l'acide shikimique, principe
actif du Tamiflu, le seul médicament efficace à ce
jour pour le traitement des personnes atteintes du
H5N1, virus de la grippe aviaire. Le marché de
cette matière première, qui s'échange autour de
2,50 € le kilo, pourrait connaître une certaine
tension en cas de mutation du virus. Si le pastis
devait en souffrir, ce serait grave.
Anne ISETTE
d’après l’article de notre ami JP Gédé publié dans
Le Monde 2
Ndrl : en réalité, notre collaboratrice a
reproduit l’intégralité de l’article, avec
l’aimable autorisation de son auteur, dont les «
papiers » sont particulièrement clairs, denses et
passionnants
* intéressant : le forum de la république
de l'absinthe
** La préparation de pastis
"Auguste" 100% naturelle est en vente aux Galeries
Lafayette Gourmet et à la Grande Epicerie à Paris.
Cette décoction contient de l'anis, de la
réglisse, de la cannelle et du fenouil que l'on
fait macérer dans de l'alcool (qu'il suffit
d'acheter en pharmacie).
Les
meilleures ventes de pastis en France
1
|
Ricard |
50% |
2 |
51 |
12% |
3 |
Duval |
5% |
4 |
Berger |
1,5% |
5 |
Casanis |
1,3% |
6 |
autres marques |
3,2% |
7 |
marques de distributeurs |
37% |
(Le Figaro)
Mezcal
piquant
Dans l'ombre de la sierra Madre
dei Sur, les montagnes situées dans le sud du
Mexique, des petits garçons se rendent à la
distillerie de mezcal Scorpion, à Oaxaca, avec des
bocaux remplis de scorpions vivants qu'ils ont
attrapés dans les environs. "On retourne les
pierres sous lesquelles ils se cachent et on les
prend par la queue", explique Luis, 10 ans.
Chaque bouteille de mezcal
contient un scorpion. Avec de la chance, Luis peut
en attraper jusqu'à 100 en une journée. Il a
souvent été piqué, mais se moque de la douleur-
"ça n'est rien". Son machisme fait partie de la
mythologie du mezcal, l'eau-de-vie affichant 80
degrés d'alcool, produite à partir de l'agave, une
plante succulente aux feuilles épineuses – et non
un cactus, comme on le croit trop souvent.
Comme l'agave, les gens d'Oaxaca sont résistants.
Ils ont conservé leur culture malgré des siècles
d'hostilité de la part de l'Eglise et de l'Etat.
On ne parle pas espagnol dans les villages isolés.
La moitié de la population de cette région grande
comme le Portugal parle au quotidien les seize
langues originelles.
Des propriétés
insoupçonnées
Le mezcal fait partie intégrante de la culture
locale. Il est produit depuis des siècles, même si
l'appellation d'origine ne date que de cette
année. La tequila - sa rivale la plus connue – est
un type de mezcal provenant de l'Etat de Jalisco.
Aujourd'hui, elle est principalement fabriquée
suivant des techniques industrielles. Si la
tequila se fait avec de l'agave bleu, on ne compte
pas moins de quinze variétés d'agaves servant à la
production du mezcal. La plus cultivée dans la
région est l'espadin, qui met sept à dix ans pour
arriver à maturité. L'agave pousse pratiquement
partout: ses racines émettent un acide qui
décompose le sol rocheux en minéraux.
Bien avant la conquête
espagnole, les gens produisaient déjà de l'alcool
à partir de cœurs d'agaves. La vallée d'Oaxaca
abrite l'une des plus anciennes cités de
Méso-Amérique. Fondé 500 ans avant J.-C. dans un
cadre sublime, Monte Alban fut l'un des centres de
la culture zapotèque, avant d'être abandonné par
ses habitants, vers l'année 750. La route menant à
Tlacalula, le "berceau spirituel" du mezcal, est
bordée de petites parcelles de maïs et d'agaves,
labourées par des charrues tirées par des bœufs.
On y trouve des dizaines de distilleries
familiales (les palenques).
Renversant
Pour obtenir du mezcal, les
cœurs d'agaves sont cuits pendant cinq jours dans
un four creusé dans la terre ; ils sont ensuite
broyés par une meule de pierre actionnée par un
cheval ou une mule. La purée obtenue fermente dans
des cuves en bois, avant d'être distillée à deux
reprise dans un alambic en cuivre martelé. Le
meilleur mezcal est celui qui a vieilli en fût de
chêne pendant au moins un an.
Tom Sutherland, Financial Times, Londres
Pourquoi
l'alcool ne gèle pas au congélateur
L'alcool dégèle
l'atmosphère
En prévision d'un cocktail, vous placez au
congélateur une bouteille pleine de jus de fruit
et une autre de vodka. Quelques heures plus tard,
la première s'est remplie de glace. La seconde,
elle, contient toujours du liquide. Pourquoi ?
Réponse dans L'Internaute
Comment s'opère la
vinification ?
C'est compliqué, le vin
Il existe plusieurs types de
vins et pourtant ils ont tous été élaborés à
partir de raisins. Les cépages et les sols ne
peuvent, seuls, expliquer cette diversité et la
réponse est à chercher du côté de la vinification,
processus qui transforme le jus de raisin en vin.
Réponse dans L'Internaute
Le vin bio
est de la revue
Vivre la Vigne en Bio est un
bimestriel (France, Portugal, Espagne, Amérique
Centrale) qui publie des articles de fond sur un
sujet précis (ex. les sols viticoles et leur
régénération), des conseils de cultures et de
traitement, une revue de presse, des interviews de
personnalités marquantes de la viticulture
agrobiologique, écologique, biodynamique.
N° 33-34, juillet/août 2006
Le Grand Répertoire
François Delarozière, concepteur
des machines les plus folles de la troupe "Royal
de Luxe", a réuni sous la nef du Grand Palais les
plus impertinentes trouvailles techniques
utilisées par les compagnies de théatre de rue.
Le girodoumdoum
Impossible de toutes les montrer
: le Grand Répertoire propose de découvrir plus
d'une centaine de machines. Pourtant, on aurait
aimé vous faire découvrir la machine "à marcher
comme un Egyptien", ou encore, incontournable, le
"vélo à tamponner des empreintes de vaches". La
machine à fabriquer les romans-photos, le fauteuil
qui marche, la moto ascencionnelle, la baignoire
roulante...
La machine à répartir le vin
Au Grand Palais de Paris,
jusqu'au 13 août
Mel Gibson trinque
Après sa spectaculaire
arrestation en état d'ivresse et sa condamnation à
3 ans de mise à l'épreuve (malgré -ou grâce à -
ses hautes protections), une radio de San Diego
déploie un panneau géant le représentant,
accompagné d'une légende jugée fine : "One
Bourbon, One Scotch, One Beer", le blues
mobilisateur de John Lee Hooker.
Justin PETIT-DERNIER
Bouchon sans fard
Coup de tonnerre dans le monde
français du vin: pour la première fois, des grands
crus de Chablis du millésime 2004 sont bouchés
avec une capsule à vis. Le révolutionnaire
s'appelle Michel Laroche et avance sa défense. «
Je peux éviter d'avoir des vins bouchonnés grâce
aux capsules à vis, je ne vois pas au nom de quoi
je me priverai de cette innovation, d'autant que
nos tests démontrent qu'à part éviter le goût de
bouchon, la vis améliore le vieillissement et
protège la fraîcheur aromatique du vin. "
Cette révolution dans le monde très conservateur
du vin est un sacré coup de communication.
Qu'importe. Laroche agace, dérange, fait figure
d'hérétique, mais sa recette fonctionne. Et, en
businessman pragmatique, il assume l'émoi que
suscite cette innovation. Il s'agit de répondre à
la demande du marché sans se laisser asphyxier par
le poids des traditions viticoles françaises.
C'est le raisin du plus fort !
Et cela marche: succédant à cinq
générations de vignerons bourguignons, Laroche, à
bientôt 60 ans, a augmenté le domaine de ses
parents, passé de 8 à 100 hectares, auxquels il
faut ajouter le domaine en Languedoc, un vignoble
au Chili et, depuis l'automne dernier, quelques
hectares en Afrique du Sud.
Epargné par la crise vinicole, Laroche tire son
épingle du jeu : un restaurant, une boutique à la
maison mère de Chablis, une winery high-tech aux
abords de Béziers, l'Amérique du Sud, l'Afrique du
Sud et surtout 83 % d'une production qui est
vendue à l'export.
Celui qui rêvait d'être
architecte et qui dessine, à ses heures perdues,
ses propres voiliers, fait partie de cette
génération de vignerons qui sont en train de
mettre un coup de pied dans la fourmilière du
monde viticole français. Prochaine étape :
l'ouverture cet été d'un hôtel à Chablis.
Oenotourisme oblige.
d'après Le
Monde
Le pays où le vin est
moins cher
N'oubliez pas le
comparateur de prix : Vinorumcodex
qui 1) privilégie le plaisir du vin bu à table,
donc buvable, contre la pure dégustation , et
donc les vins digestes et pas trop alcoolisés
contre les tisanes de chêne, 2) donne des liens
vers le meilleur prix pour 1150 vins français du
millésime 2005 vendus en primeur et 3) coûte 10
euros pour un mois et 30 euros pour un an.
-
ChateauOnline
: 4,72 € au lieu de 5,90 € la blle par 12 - Aussi
disponible par 6 - Le rosé de l'été et des copains
par excellence. Le millésime précedent a reçu 4
étoiles de la Revue du Vin de France qui le
titrait "sans conteste le tube de l'été" ! Sous
une étiquette moderne et avant-gardiste se cache
un vin gourmand et avenant dont les repères sont
le respect d'un terroir magique, la fraîcheur et
le fruité d'un cépage que l'on découvre avec
bonheur sur sa version rosé. Un rosé que nous
qualifions sans regret de dangereusement bon.
Grégory Hecht et François Bannier ont fondé la
société H & B en 2001 avec pour objectif de
construire la première marque de référence
qualitative régionale à travers une seule et
unique gamme. Les vins de leur Maison de négoce et
d'élevage se veulent être un passeport d'entrée en
Languedoc et en Roussillon pour les amateurs.
-
Les
Caves de Virginie : Mesdames, osez
l'élégance et la féminité des vins du Domaine de
Familongue ! Offre spéciale Côteaux du Languedoc -
L'Envol de Familongue 2002 - Vin rouge suave et
souple, aux notes de fruits rouges mûrs. - 6.95
euros au lieu de 8.20 euros soit -15% --
Familongue 2002 - Rouge léger et fruité, idéal
pour accompagner une multitude de plats simples. -
7.95 euros au lieu de 10.95 euros soit -27%
--Familongue 2003 - Vin souple et élégant, rond et
fruité. - 7.95 euros au lieu de 10.95 euros soit
-27% -- Côteaux du Languedoc 2003 - Cuvée 3
Naissances - Puissant et racé, c'est le très haut
de gamme du domaine. Toujours récompensé dans les
concours nationaux et internationaux - 14.85 euros
au lieu de 19.80euros soit -25%
Le pays
où le vin est plus cher
FOXEN Pinot Noir Santa Rita Hills Sea Smoke Vineyard 2004
(94 points, $62)
Vibrant blueberry and wild berry flavors are joined by
rich toasty oak, making it a near perfect marriage of ripe
fruit and wood. Supple, balanced and concentrated, this
gains momentum, with a long, refreshing aftertaste. Drink
now through 2009. 400 cases made.
Le pinot noir des grandes occasions !
Voici la référence espagnole en matière de pinot noir, un
« must » que toute cave à vin devrait contenir. Excellent
à boire dans sa jeunesse même si le boisé est un peu
dominant, il s'avérera être le Pinot des grandes occasions
si vous avez la patience de l'attendre au moins 4 ans.
Offert à un peu plus de 19 euros ce serait un péché de ne
pas déguster cet excellent vin concocté par la maison
Torres. Sa belle robe rubis profond ne trahit pas le
soleil de sa Catalogne natale. Au nez, on est vite séduit
par ses parfums de caramel, de pruneaux grillés, de cerise
et de vanille. Il s'apparente un peu à un bon bourgogne.
En bouche, l'attaque fraîche ravive le palais puis laisse
place à un superbe équilibre boisé et rond. Les tanins
encore présents et la chair attestent de la jeunesse
relative de ce pino negro plus joueur de soccer que
danseur andalou. Faites vite, car il disparaît très
rapidement des étagères !
Et toujours...
Harmonie et opulence, peu de vins arrivent à cette
perfection. Mais le plaisir a un prix. Comptez 496 euros
la bouteille pour ce millesime 2009 du Château d'Yquem.
-
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Quel fut le
premier miracle accompli par
Jésus-Christ ?
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Championnat du monde
de lever d'épouse
Pas moins de 40 couples venus de 8 pays ont
participé à cette course en Finlande consistant
porter son épouse sur le dos dans un périlleux
cross-country parcouru d'obstacles sur 250 mètres.
Le gagnant, un couple estonien, s'est vu offir son
poids en bière.
Sur le front
de la frénésie
Les ventes de tabac augmentent
spectaculairement (pour le plus grand
soulagement de la Sécurité Sociale, financée
en grande partie par les revenus afférents),
et les exportations de vin reprennent de
plus belle (+16,8%, soit 2,75 milliards
d’euros au cours du premier semestre 2006).
A. LEONCE-LABOIE
Promouvons les
alcooliques !
D’astucieux philanthropes ayant lancé
le slogan « boire un apéro de plus c'est financer le Fonds
vieillesse », les amis de l'alcool viennent, dans un tract
abondamment répandu bien que modestement anonyme, de
saluer comme il convient cette heureuse initiative. Du
même coup, ils règlent leur compte aux abstinents, qui
peuvent s'entendre légitimement reprocher le sabotage de
nos institutions sociales, car « si tous les Français
suivaient leurs conseils les vieux seraient payés en
monnaie de singe».
Rien n'est plus exact, et il y a longtemps que, grâce à
l'imagination des ministres des finances, l'alcoolisme
est devenu un devoir national et la tempérance une
atteinte au crédit de l'Etat.
Dans le cas particulier qui nous occupe, alimenter le
Fonds vieillesse par une augmentation des impôts sur les
apéritifs alcoolisés offre le double avantage non
seulement de procurer des ressources pour les
vieillards, mais encore, en raccourcissant l'existence
des buveurs, de réduire le nombre des parties prenantes;
ce qui augmente la somme à attribuer à chacun.
L'utilité sociale de l'ivrogne étant ainsi démontrée, il
convient de mettre fin à certaines anomalies
institutionnelles. Notamment remplacer l'anachronique
condamnation pour ivresse publique par une promotion
dans un ordre honorifique donnant droit au port d'un «
cordon» de couleur à déterminer. (Le Monde, 19
juillet 1956)
DR G : ENQUETE PAR
AUTOPSIE, QUAND L'ALCOOL TUE
C'est en Floride que Dr G débusque
les alcolos post-mortem
Jan Garavaglia, dite Dr G., est médecin
légiste. Elle est chargée de l'autopsie des corps lorsque
les causes de la mort ne sont pas clairement définies. Ses
analyses permettent à la famille de connaître la vérité
sur la fin de leur proche. Mêlant reconstitutions, images
réelles et témoignages, cette série apporte un regard neuf
sur la thanatopraxie.
1er cas
Tard dans la nuit, un vétéran de la Guerre du Vietnam avec
des antécédents psychiatriques tente de rentrer chez lui,
complètement ivre. Lorsque des policiers arrivent pour
l'accompagner à son domicile, l'homme se tire une balle
dans la tête. Miraculeusement, il survit et se remet
plutôt bien. Mais au cours de sa troisième semaine
d'hospitalisation, il est retrouvé mort dans son lit. Sous
le choc, les médecins craignent que leur patient soit
finalement parvenu à se suicider avec des antidouleurs.
Seule l'autopsie du Dr G. permettra de révéler si l'équipe
médicale responsable de sa survie est aussi à l'origine de
sa mort...
2nd cas
Melissa, mère de trois enfants en bas âge, n'a pas été
épargnée par la vie. Petite, elle a été victime de
maltraitance et d'abus sexuels, puis elle a dû se battre
contre l'alcoolisme et l'obésité. Récemment installée à
Orlando, elle essaye de prendre un nouveau départ et de se
rapprocher de sa famille. Lorsque Melissa est retrouvée
sans vie dans son appartement, son corps est autopsié. Le
Dr G. découvre alors ce qui pourrait être la cause de sa
mort : son anneau gastrique, initialement destiné à lui
faire perdre son surpoids...
Naguère, on ne
connaissait pas la frénésie
... ni dans les services publics
(Merci à Anne-Marie BERARD)
Les buveurs, et maintenant
les fumeurs !
La galère, dans ce métier, c'est
qu'il faut virer ses meilleurs clients !
A l’instar des ayatollah iraniens à la chute du Shah,
les autorités afghane ont fait une descente sur les
échoppes vendant de l’alcool aux étrangers ou les
guest-houses. Tout dans le caniveau.
Etes-vous vraiment sobre ?
Dans le vacarme
assourdissant de l'une des plus hautes
cascades de Suisse, le palace le plus
incroyable
Le premier funiculaire
du monde y fut aménagé pour permettre aux
tsars en provenance de St Pétersbourg d'y
accéder directement
Les uns
boivent, les autres fument...
Extrait de l'éditorial de Louis
Dalmas dans Balkans Infos
"Notre monde est secoué par
deux fléaux: l'impérialisme américain et le
fanatisme islamique. Et comme toujours lorsque
deux grands s'affrontent, ils entraînent les
petits qui les entourent dans leur manichéisme,
et les obligent à choisir leur camp.
Choix bien difficile, pour deux raisons.
La première est que chaque antagoniste défend
des notions valables qu'il pervertit. Par calcul
ou par aveuglement.
L'empire américain représente notre civilisation
occidentale. Riche, pétrie par les Lumières,
éprise de libertés individuelles et collectives.
L'envers de la médaille est que, mené par son
maître Bush, il est moralement corrompu,
socialement injuste, économiquement rapace et
politiquement corseté.
L'intégrisme musulman invoque la pureté, la
morale, la solidarité et la justice. L'envers de
la médaille est que, mené par des extrémistes
qui font peur aux modérés, son dogme s'articule
autour d'un Dieu absolu, d'une foi conquérante,
d'un culte contraignant, d'une conception
machiste de la femme, de la sainteté du djihad
et de moyens fanatisés.
La seconde raison est que, de chaque côté, on
accumule des fautes, lourdes de néfastes
engrenages."
26 août : enfin la vérité
Conclusion annoncée sur la couverture
: pour le salut de votre cerveau, buvez du vin
1er septembre : le ban des
vendanges à Vinsobres
Le Ban des vendanges était l’occasion de percevoir la
dîme sur les récoltes. Cette coutume existait à
Vinsobres en 1309 « depuis des temps immémoriaux » comme
nous l’apprend un acte passé devant Autrand , notaire à
Venterol qui reconnaissait aux abbesses de Saint-
Césaire d’Arles de droit de la percevoir. Un terme fût
mis à ces oppositions en 1606 devant Fauvan et Lambertin
, notaires. Cet accord stipulait que « la dîme sur les
vendanges serait « perçue au trentin » et que « les
fermiers et métayers seraient tenus de porter au tinel ,
au moyen de cornues, de corbeilles ou de paniers, la
trentième charge de leur récolte, compte non tenu des
raisins à pendre et cela sans excès.. ». Ce furent
ensuite aux consuls de la ville que fut dévolue la
publication de la date de début des vendanges. Et ils ne
s’en privèrent point :
En 1790 on trouve dans les archives municipales la
proclamation suivante : « Le conseil municipal
constatant que l’année est en retard fera crier , par le
valet de ville, que les vendanges ne commenceront pas
avant le 17 Octobre.. ».
Que croyiez-vous
qu'ils bussent ?
En 1793, le 8 Septembre, le citoyen-maire , présidant
l’assemblée a présenté que : « l’expérience nous apprend
que certains habitants de ce lieu vendangent avant la
maturité, ce qui est préjudiciable, tant à ceux qui le
font qu’aux autres habitants, il échoit de prendre une
délibération, de fixer le temps auquel les habitants
pourront faire les vendanges… le procureur de la commune
et les sous-nommés ont tous unanimement fixé la date des
vendanges au 7ème jour du mois d’Octobre… ».
On y présente les résultats des derniers prélèvements dans
les différents terroirs de la commune, cépage par cépage
et on fixe les dates de début et de fin de vendanges pour
chacun. Après la dégustation du jus de première presse,
tous les producteurs de Vinsobres font déguster leurs
meilleurs vins.A partir de 17h 30
13ème édition en Suisse (Valais). 120 producteurs
accueillent les oenophiles pour leur faire déguster
leurs meilleurs crus. idéal pour connaître et acheter
les vins du Valais Suisse. Contact
- Tél : +41 44 389 60 40
premier dimanche de
septembre : pas
triste, la Braderie
A Lille, la nuit des bradeux est
traditionnellement bien arrosée. 2020 n'aura pas
été un bon crû, à cet égard.
septembre : Vignes, Vins
& Randos
10 randonnées proposées par 3500
vignerons, historiens et géologues. en Val de
Loire --. Résa
septembre : trophée du
palmarès Oenovideo
septembre : Great American
Beer Festival
à Denver (Colorado). Résa
Le Groupe CVBG DOURTHE KRESSMANN leader dans la production
et la commercialisation des vins fins de Bordeaux en
France et à l’Export, propose à des stagiaires de
participer aux vendanges et vinification 2006 dans ses
châteaux (Pessac-Léognan, Bordeaux Supérieur, Haut-Médoc,
St Emilion,…) exploités par « Vins et Vignobles Dourthe »
(525 ha)
Période : mi-septembre à mi-novembre - Profil :
étudiants de BTS viti-oeno ou de DNO - Support :
convention de stage tripartite - Rémunération :
gratification (360 €) - Transport : véhicule
indispensable - Hébergement : selon les châteaux
Adresser lettre et CV :· par courrier électronique :
drh@cvbg.com · ou par voie postale à : CVBG DOURTHE
KRESSMANN – DRH - 35 rue de Bordeaux 33290 Parempuyre ·
ou par fax : 05.56.35.53.29
A l’attention de Marie Corine FEICHT responsable Emploi
et Formation.
Le monde est réparti en "continents" :
Aquavitland, Beerland, Vodkaland, Wineland... De
multiples liens sont proposés permettant de comprendre
la nature du nectar en question et de faire vos choix.
5000 bières testées et notées, des centaines de vodkas,
des fiches descriptives... Une liste
alphabétique vous permet une approche géostratégique
raisonnée. Vos témoignages
permettent une mise à jour permanente. Suivez le Guide
!
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« La "boîte noire" du vigneron,
c'est le sol »
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Organe Central du Parti Alcoologiste
Français (Aile
Modérée) -
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